Cet article a été modifié après la publication d'un communiqué par la police torontoise.
Ce week-end, le site de la Presse, au Canada, rapportait l'histoire de la jeune Khawlah Noman. Cette jeune fille de 11 ans racontait qu'un homme avait déchiré son hijab alors qu'elle se rendait à l'école avec son frère, le 12 janvier à Toronto.
Dans un communiqué publié lundi, les services de police de la ville ont indiqué «que les enquêteurs ont déterminé que l’agression n’avait pas eu lieu», sans plus de détails.
Cette dénonciation s'inscrit dans un contexte tendu pour les musulmans du Canada. Le 29 janvier prochain, cela fera un an que la mosquée de la ville de Québec a été attaquée, faisant six victimes. Selon les chercheurs, les actions de militants d'extrême droite se multiplient dans le pays d'Amérique du Nord. Elles sont le plus souvent dirigées contre des personnes musulmanes.
Pour dénoncer cette haine organisée, le Conseil national des musulmans du Canada a demandé au gouvernement fédéral de déclarer le 29 janvier jour de mémoire et de lutte contre l'islamophobie. Justin Trudeau et son équipe n'ont toujours pas donné de réponse à cette requête.