France

On est à un doigt de la fabrication du pisse-debout idéal

Et autres histoires de cabinets.

Extrait de la vidéo du Ulule de Pisse debout
Extrait de la vidéo du Ulule de Pisse debout

Temps de lecture: 2 minutes

Cette semaine, il y avait une grosse actualité cabinet. Cabinet noir? Vladimir Poutine, Donald Trump, François Fillon? Nan. Cabinet comme dans «elle est aux cabinets». À titre personnel, le sujet des toilettes m’a toujours particulièrement intéressée. 

Il peut même se révéler politique. Ainsi, dans la Silicon Valley, la lutte des toilettes continue. Quatorze entreprises, dont Google, Apple, Facebook, Microsoft, IBM, ont envoyé une lettre au gouverneur du Texas pour s’opposer à son projet de loi qui consiste à obliger les étudiants transgenres à utiliser les toilettes selon le sexe qui leur a été assigné à la naissance sur leurs papiers officiels. C’est Obama qui leur avait accordé le droit de choisir leurs toilettes.

Couvrir les sons

 

On apprenait aussi cette semaine qu’en Suisse, des restaurants proposent des toilettes unisexes. (Pour gagner de la place.) (Je trouve ça très étrange que ça fasse l’objet d’une «news» vu le nombre de rades en France dans lesquels il n’y a qu’une toilette.) 

L’insolite de la semaine repris sur tous les sites racontait l’histoire d’un contrôleur qui bossait dans un TGV Marseille-Paris. Il passe devant les toilettes et entend un homme enfermé à l'intérieur en train de parler avec véhémence en anglais. Il surprend des mots comme «weapons» (armes). Pris de peur, le contrôleur a prévenu sa hiérarchie qui a demandé l’intervention des gendarmes. Arrêt du train à Valence. Intervention des militaires pour sortir l’individu des chiottes. Avant de comprendre qu’il s’agissait d’un acteur qui répétait une pièce de théâtre. 

Un directeur artistique free-lance s’est fait un joli coup de pub avec PlOuf, une appli qui propose des sons pour couvrir les bruits afférents à votre caca. 

Le problème de la cuvette sale

 

Mais tout cela n’arrive pas à la hauteur de l’information suivante. On est à un doigt de la fabrication du pisse-debout idéal. Le pisse-debout, c’est ça:

Il en existait déjà mais je suis totalement conquise par la simplicité de celui-là, réutilisable, en plastique recyclable, fabriqué en France, son design et son étui pour le ranger. Ça fait longtemps que j’y pense. (Comment ai-je pu me taper deux grossesses SANS pisse-debout??)

Alors voilà, je veux mon pisse-debout. Pas parce que j’aimerais avoir une bite. Mon sexe est magnifique. Mais je pisse souvent dehors. (Ouais.) Ou dans des toilettes dégueulasses. Or, le pisse-debout m’évitera de devoir m’asseoir sur une cuvette sale, ou d’essayer de tenir en équilibre au-dessus de la cuvette en mettant les mains au mur ce qui ressemble assez à une épreuve de «Fort Boyard».

J’aimerais aussi, à l’occasion, quand il y a une queue monstrueuse aux chiottes des femmes, pouvoir profiter de ces urinoirs vides qui n’attendent que mon pipi. Je précise que je ne connais absolument pas la créatrice de ce pisse-debout. 

Donc j’ai précommandé le mien. Il y a un ulule mis en place –qui est déjà à 294% du but prévu (c'est dire si l'attente est importante) mais si on arrive à 300% on aura le choix de la couleur. Il reste quinze jours pour pré-commander.

Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq. Pour vous abonner c'est ici. Pour la lire en entier:

 
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