Monde

Faut-il brûler les climatosceptiques?

Temps de lecture: 2 minutes

Vincent Courtillot défend des thèses pour le moins iconoclastes, sinon franchement minoritaires. Oui, les émissions de gaz à effet de serre sont en hausse, oui le climat se réchauffe, mais de là à établir avec assurance un lien de cause à effet... Le patron de l'Institut de Physique du Globe modère les prévisions les plus pessimistes sur le changement climatique. Il critique la représentativité du GIEC et dans le même temps la difficulté pour les politiques de se saisir de la difficulté des débats scientifiques.

A quelques jours du sommet de Copenhague, Courtillot se veut pédagogue et nuancé face au catastrophisme ambiant. Certains le lui reprochent avec virulence mais lui assure en tout cas qu'il est encore trop tôt pour avoir des certitudes absolues et clore le débat sur les causes du réchauffement. La théorie qu'il défend avec assurance? L'impact du soleil est déterminant.

Le Climate Gate et les guéguerres scientifiques

Vincent Courtillot revient sur l'affaire dite du Climate Gate. Il décrypte les querelles scientifiques et se positionne en modéré par rapport à Claude Allègre. Il dénonce très vivement le principe de précaution et ses excès et estime qu'il ne faut pas avoir peur. Pour lui, il y a deux sortes d'écologistes: ceux qui font peur et les autres.

Les questions des internautes, son financement par Total, le consensus

Vincent Courtillot estime que le soutien apporté par Total et Schlumberger à ses recherches sur la géo-ingénierie ne conditionne en rien l'orientation et le résultat de ses travaux. Il ajoute après le générique un mot sur la difficile recherche du consensus. En sciences comme ailleurs.

Vincent Courtillot est interrogé par Anne-Laure Barral de France Info, Eric Mettout, de l'Express.fr et par Johan Hufnagel de Slate.fr. L'émission est animée par David Abiker.

cover
-
/
cover

Liste de lecture