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Trump, président de la «fin de l'histoire»?

Du Brexit à l'élection de Donald Trump, les événements de 2016 ont semblé porter un coup mortel à la thèse développée par Francis Fukuyama il y a un quart de siècle. Un constat beaucoup moins évident à la lecture de ses écrits.

Des Allemands de l'Ouest contemplent la démolition du mur de Berlin, le 11 novembre 1989 | GÉRARD MALIE / AFP.
Des Allemands de l'Ouest contemplent la démolition du mur de Berlin, le 11 novembre 1989 | GÉRARD MALIE / AFP.

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Chaque fois qu’une révolution ou une guerre éclate, elle se produit sur le palier de Francis Fukuyama. Le 18 décembre dernier, deux semaines avant la fin d'une année 2016 riche en événements marquants, le chercheur Charles Kenny tweetait: «Si j'étais Francis Fukuyama, j'en aurais marre de ces “Au revoir la fin de l'histoire” lancés à chaque fois que quelque chose de négatif se produit.» Quelques minutes plus tard, Fukuyama répondait par le même canal: «Cela dure depuis plus de vingt-cinq ans.»


Il y a pile un quart de siècle, début 1992, Fukuyama publiait La fin de l’histoire et le dernier homme, essai où il clamait que «à la fin de l'Histoire, il ne reste aucun rival idéologique sérieux à la démocratie libérale». Ce best-seller prolongeait un article au titre provocateur, «The End of History?», publié trois ans plus tôt par ce jeune fonctionnaire quasi-inconnu du Département d'État dans une revue confidentielle, The National Interest, alors à la recherche d'une théorie provocante pour donner du sens aux événements des mois précédents en Europe de l'Est. Autant cité que moqué depuis, résumé à un titre devenu un raccourci commode, l'ouvrage vaut encore d'être lu aujourd'hui, notamment à la lumière d'événements qui semblent le démentir comme le Brexit et la victoire de Donald Trump.

«Rêveries fukuyamesques»

En 1806, Friedrich Hegel avait cru voir passer la fin de l'histoire en la personne de Napoléon, juché sur son cheval sur le champ de bataille d'Iéna. Quand il écrit «The End of History?», Fukuyama, qui lui emprunte largement, a lui assisté, en deux décennies, à la chute des régimes autoritaires d'Europe méridionale et d'Amérique du Sud, à l'ouverture de la Chine au marché, à la glasnost et à la perestroïka impulsées par Gorbatchev en URSS, au basculement des premiers dominos soviétiques en Hongrie et en Pologne... Ses réflexions s'inscrivent dans l'optimisme d'une fin de siècle et de millénaire: son article paraît trois mois avant la chute du Mur, son livre un mois après la démission de Gorbatchev et la fin de l'Union soviétique. Dans la même décennie, l'historien marxiste Eric Hobsbawm, dans son livre L'Âge des extrêmes, ferme la porte sur ce «court XXe siècle» qui s'est ouvert dans le fracas du premier conflit mondial et s'est fermé sur la disparition de l'URSS; le libéral François Furet, dans son livre Le Passé d'une illusion, conclut lui que «l'idée d'une autre société est devenue presque impossible à penser. [...] Nous voici condamnés à vivre dans le monde où nous vivons».

Très vite, à sa publication, la thèse de Fukuyama (qui va devenir pour un temps l'une des têtes de gondole médiatiques des neocons, avant de rompre avec eux) est critiquée avec virulence. Certains, à la lecture trop rapide du titre, en concluent à tort qu'il affirme qu'il n'y aura plus d'événements historiques. D'autres, plus perspicaces, ont compris que, chez lui, la fin de l'histoire n'est pas un arrêt, mais une finalité. Ils attaquent sa véritable thèse, selon laquelle l'écroulement successif de toutes les alternatives (la monarchie absolue, le fascisme, les dictatures militaires, le communisme) ne laisse aucun concurrent à la démocratie libérale: celle-ci serait intrinsèquement supérieure à ses concurrentes, et serait donc devenue l'horizon plus ou moins proche de toute société.

Beaucoup pensent voir la thèse de Fukuyama s'écrouler en même temps que les Twin Towers le 11 septembre 2001, ce jour où un terrorisme mondialisé vient frapper une économie mondialisée: comme l'écrit alors l'éditorialiste conservateur George Will, l'impression générale est que l'histoire «revient de vacances». Pour un temps, la théorie à la mode devient celle du «choc des civilisations», d'ailleurs dûe à un des mentors de Fukuyama, Samuel Huntington. Quand, à l'automne 2008, la faillite de Lehman Brothers plonge le monde dans sa plus grave crise financière depuis quatre-vingts ans, beaucoup y voient un coup supplémentaire porté à la thèse de Fukuyama. Un an plus tard, le philosophe Slavoj Zizek écrit que c'est comme si elle «avait dû mourir deux fois. En effet, l'effondrement de l'utopie politique de la démocratie libérale après le 11-Septembre n'a pas affecté l'autre utopie, économique celle-là, portée par le capitalisme mondialisé. Si la crise financière de 2008 a un sens historique, c'est qu'elle renverse le pan économique des rêveries "fukuyamesques"». Des critiques que, ces dernières années, l'échec des printemps arabes, les ambitions territoriales de la Russie en Crimée et de la Chine dans les mers asiatiques, ou l'ascendant pris par des dirigeants autoritaires dans de nombreux pays, de Recep Tayyip Erdogan à Viktor Orban en passant, évidemment, par Donald Trump, n'ont fait que confirmer aux yeux de beaucoup d'observateurs.


 

La démocratie ressemble à un produit dont on pensait qu'il allait rafler le monopole mais qui voit sa part de marché très lentement grignotée depuis une décennie. Les thèmes de la «fin de la fin de l'histoire» ou du «retour de l'histoire» sont devenus populaires, et Fukuyama a d'ailleurs lui aussi joué cette carte, intitulant un de ses articles «Le retour de l'histoire». Il a pourtant régulièrement réaffirmé sa croyance dans sa thèse initiale, avec quelques bémols, notamment dans son dernier livre, qui analyse le déclin de la démocratie américaine. «Je crois que l'idée sous-jacente [de la «fin de l'histoire»] demeure pour l'essentiel juste, mais je comprends aussi maintenant beaucoup de choses à propos de la nature du développement politique que je voyais moins clairement durant les jours enivrants de 1989», écrivait-il en 2014. En janvier 2016, il estimait ainsi que ni le «poutinisme» ni l'islamisme radical, symbolisé par la proclamation d'un nouveau califat par l'Etat islamique à l'été 2014, ne pouvaient espérer fournir une alternative stable à la démocratie libérale. Fin juillet encore, il déclarait à La Tribune de Genève: «Ni un “État islamique” ni les régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine ne vont dans le sens de l’histoire. La démocratie, la vraie, finira par les éliminer. Je le répète: j’en suis convaincu.»

Contradictions internes

Cet optimisme est-il excessif? Fukuyama notait lui-même, en introduction de La fin de l'histoire, que «le XXe siècle a fait de nous tous des pessimistes profonds». Nous avons peur que les heures sombres du passé ne redeviennent réalité. Nous jugeons le futur sur le passé le plus proche: à la fin des années soixante-dix, alors que les puissances occidentales étaient en crise profonde et que l'URSS venait d'envahir l'Afghanistan, personne n'imaginait que le géant soviétique disparaîtrait une décennie plus tard. Et nous oublions, parfois, que la marche vers la démocratie n'est pas une ligne droite: la France a mis plus d'un siècle et demi, entre 1789 et 1944, avant d'arriver à une démocratie relativement stable.

Malgré les récentes avanies de la démocratie libérale, le chercheur en sciences politiques John Mueller estimait ainsi, au printemps 2014, que «Fukuyama semble avoir eu en gros raison» et pointait notamment que la crise mondiale de 2007-2008 n'a pas, contrairement à ce qui s'était passé dans les années 1930, débouché sur une remise en cause mondiale du capitalisme. Tout en critiquant les thèses de Fukuyama, le juriste Jedediah Purdy écrivait lui en mars 2016 que «rien de ce qui s'est produit dans cette élection [la présidentielle américaine] ne signifie qu'il existe une alternative viable à la version des années 1990 de la démocratie capitaliste. Il n'y a aucune assurance qu'une poussée vers une alternative serait autre chose que destructrice –surtout avec les forces trumpiennes dans le coup».

Mais même si aucun autre modèle, contrairement au fascisme ou au communisme des années 1920-1930, n'arrive à s'imposer de manière durable, cela ne signifie pas que les contradictions des démocraties libérales ne peuvent pas affaiblir ces dernières de l'intérieur: «Il est possible que nous ayons gagné la Guerre froide, ce qui est bien –mieux que bien, c'est merveilleux. Mais cela signifie que maintenant, l'ennemi, c'est nous, plus eux», lançait, après lecture de l'article de Fukuyama, le rédacteur en chef du National Interest, Irving Kristol. Au tournant des années quatre-vingt-dix, Charles Bukowski griffonnait lui dans son journal qu'une fois que «le capitalisme a survécu au communisme, il ne lui reste plus qu'à se dévorer lui-même».

Le «vieux dégueulasse» a peut-être eu raison, et Fukuyama l'avait en partie anticipé. Car ce qui frappe, en 2017, à la lecture de son article de 1989 comme de son livre de 1992, c'est, derrière leur messianisme supposé et leur américanocentrisme si dénoncé («de l'autocongratulation élevée au statut de philosophie», cinglait Christopher Hitchens), un ton plutôt alarmiste. Comme l'écrit le philosophe français Michaël Fœssel dans son livre Modernité et sécuralisation, l'ouvrage de Fukuyama est teinté d'une «ambivalence» et d'une «profonde inquiétude»: «Si l'on va par-delà le triomphalisme de surface du livre, on trouve une fin de l'histoire qui est loin d'être le happy end annoncé.»

Éternel besoin de reconnaissance

Pour Fukuyama, ce n'est pas parce que la démocratie est plus efficace économiquement qu'elle tend à s'imposer (il note que des États comme le Japon du XIXe siècle, le Chili de Pinochet ou les tigres asiatiques prouvent que l'«État autoritaire à économie de marché» peut parfaitement réussir) même si, en revanche, le capitalisme peut constituer un terrain favorable à son expansion: «La réussite de l’industrialisation produit des sociétés à fortes classes moyennes, et [...] ce type de sociétés exige la participation politique et l’égalité des droits.» Sa thèse centrale, inspirée par la lecture de Hegel d'un philosophe français d'origine russe, Alexandre Kojève, postule que la démocratie libérale constitue la fin de l'histoire car elle satisfait, mieux que les régimes concurrents, le «besoin de reconnaissance», le thymos, de chaque individu: je veux être reconnu, mais je veux être reconnu par quelqu'un qui soit mon égal, pour que cette reconnaissance ait un vrai sens.

Ce «besoin de reconnaissance» constitue le moteur des révolutions démocratiques, qui peuvent avoir pour arrière-plan l'inefficacité économique du régime, mais explosent souvent à la suite d'un événement isolé. Fukuyama cite comme exemples la fausse annonce de la mort d'un étudiant au début de de la «Révolution de velours» tchécoslovaque ou l'expulsion d'un prêtre hongrois, le père Tőkés, lors de la révolution roumaine; on pense aussi, un quart de siècle plus tard, à la façon dont le suicide par le feu de Mohamed Bouazizi a déclenché en Tunisie, à l'hiver 2011, la «révolution de la dignité».

La fin de l'histoire sera une période
fort triste

Francis Fukuyama (1989)

Le problème est que, une fois ce «besoin de reconnaissance» universellement satisfait, l'ère de la démocratie libérale sera une mer d'huile, si calme, trop calme. Plus de lendemains qui chantent, mais un présent silencieux. «La fin de l'histoire sera une période fort triste, écrit Fukuyama en conclusion de son article de 1989. [...] Dans l'ère post-historique, il n'y aura plus que l'entretien perpétuel du musée de l'histoire de l'humanité.» Trois ans après, il renouvelle ses doutes: «Il est manifeste pour presque tout le monde aujourd'hui que la démocratie libérale est largement préférable à ses principaux concurrents, le fascisme et le communisme. Mais est-elle en elle-même digne d'être choisie?» Comme le résume Michaël Fœssel, «le paradoxe de l'histoire humaine est que l'homme ne devrait pas accomplir son but ultime (la justice, entendue comme la pleine reconnaissance ultime des égaux), car ce n'est qu'en luttant contre l'injustice qu'il devient vraiment humain».

Cette peur du vide constitue le moteur d'une contestation permanente: le besoin de reconnaissance trouve toujours à se renouveler, par exemple dans le creusement des inégalités économiques («l'inégalité économique entraînée ipso facto par le capitalisme implique une reconnaissance inégale», écrit Fukuyama) ou dans l'existence d'autres inégalités: l'auteur part de l'exemple de la discrimination positive pour pointer que «tout effort pour donner une “dignité égale” aux défavorisés signifiera l'amoindrissement de la dignité ou des droits d'autres catégories». De plus, le thymos dégénère facilement en mégalothymia: le désir, non pas d'être reconnu comme égal aux autres, mais «d'être reconnu comme meilleur que les autres», que Nietzsche mettait au coeur de la recherche de l'excellence (devinez quel candidat à la Maison-Blanche a été rapproché des théories du philosophe allemand?). De plus, si ce désir de reconnaissance, selon Fukuyama, peut se fonder sur un critère naturel simple, la séparation entre l'humain et le non-humain, mais peut aussi s'appuyer sur des critères comme la religion, la nationalité ou la couleur de peau qui ne peuvent jamais être entièrement «rationnels», puisque fondés sur des accidents de l'histoire.

En 2010, le philosophe allemand Peter Sloterdijk, qui défend Fukuyama face aux mauvaises lectures qui en ont été faites, écrivait que le thymos, via différents sentiments (de la rage à la fierté en passant par le ressentiment), restait au cœur des relations politiques entre les différents groupes. L'actualité de 2016 nous a d'ailleurs fourni au quotidien des exemples de la persistance du thymos et des excès de la mégalothymia. En Angleterre, un partisan du Brexit estimait, un mois avant le vote, que son vote constituait une pure manifestation de thymos: «La lutte pour reconquérir notre souveraineté a pour vrai enjeu cette lutte elle-même, pas cet objectif. Elle porte sur l'esprit nietzschéen de l'aventure risquée», alors que «l'Union européenne symbolise la déprime ennuyeuse de la démocratie libérale». Aux États-Unis, la campagne électorale a porté au quotidien sur des questions de reconnaissance, entre les longs sanglots de l'homme blanc des électeurs de Trump, les sorties racistes et sexistes de leur candidat, la gaffe de Clinton en qualifiant une bonne partie de «déplorables» (stigmate qu'ils ont retourné comme une preuve de supériorité) ou la croyance des Démocrates d'une majorité additionnant les minorités. Même la crise des réfugiés trouve à s'interpréter au prisme de Fukuyama, qui estimait qu'un des sujets sur lequel le «monde posthistorique» et le «monde historique» allaient continuer de se «heurter» était le «flux constant de peuples provenant de pays pauvres et instables vers les pays riches et sûrs»...

Une fin qui n'en finit pas

La thèse de Fukuyama s'avère donc beaucoup plus nuancée qu'on ne l'a dit. Certains de ses détracteurs les plus féroces en avaient d'ailleurs convenu, comme Jacques Derrida, en 1993, dans Spectres de Marx:

«Ce livre n'est pas aussi mauvais ou aussi naïf que le laisserait croire une exploitation effrénée qui l'exhibe comme la plus belle vitrine idéologique du capitalisme vainqueur dans une démocratie libérale enfin parvenue à la plénitude de son idéal, sinon de sa réalité. [...] Il faut le reconnaître, [il] est ici ou là plus que nuancé: parfois même suspensif jusqu'à l'indécision. Aux questions qu'il élabore à sa manière, il lui arrive d'ajouter ingénument, pour ne pas être pris en faute, ce qu'il appelle une “réponse de gauche” à une “réponse de droite”.»

Cette insistance sur les failles dans lesquelles la démocratie libérale peut s'engloutir explique que, même après cette tumultueuse année 2016, Fukuyama conserve encore des défenseurs, comme l'essayiste républicain Chris Ladd, qui écrivait mi-décembre:

«La fin de l'histoire de Fukuyama a plutôt bien anticipé Donald Trump et Vladimir Poutine. Elle a plutôt bien anticipé l'anomie et l'absence de direction qui peuvent conduire des gens à opérer des choix politiques autodestructeurs. Près de trente ans après la formulation originelle de sa thèse, il semble toujours avoir une lecture plus juste de notre situation politique que les théoriciens marxistes qu'il mettait sur le grill ou les penseurs d'une guerre culturelle émergente comme Fukuyama, qui se sont les plus férocement opposés à lui. L'écarter d'un revers de la main pourrait s'avérer une erreur.»

Le nouveau président des États-Unis fait lui-même deux apparitions dans La fin de l'histoire et le dernier homme. Dans un passage, Fukuyama fait de cet «arrogant» l'un des symboles des «excès de la liberté» dans l'Amérique des eighties, aux côtés des traders véreux ou des compagnies pétrolières responsables des marées noires. Mais il en fait aussi et surtout, quelques dizaines de pages plus loin, une incarnation, en héros ennuyeux de la fin du XXe siècle, de la possible survivance d'une mégalothymia enfouie, même «dans une démocratie libérale paisible et satisfaite d'elle-même»:

«N'y a-t-il pas en effet des réserves d'idéalisme inépuisables –et même insoupçonnées– lorsqu'on devient un promoteur comme Donald Trump, un alpiniste comme Reinhold Messner ou un politicien comme George Bush? Si difficile qu'il puisse être, à plus d'un titre, de devenir ces personnalités, et malgré toute la reconnaissance qu'ils obtiennent, leur vie n'est pas particulièrement ardue, et les causes qu'ils servent ne sont ni les plus sérieuses ni les plus justes.»

À un autre moment de son livre, Fukuyama évoque la façon dont le monde des affaires écarte, avec bonheur, certaines natures de l'activité politique: «Dans ces dernières carrières, leur fébrilité les conduirait immanquablement à proposer des innovations permanentes à l'intérieur, ou des aventures à l'extérieur du pays, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l'État.» Nous y sommes —mais nous ne savons évidemment pas quel forme prendra Trump président. Leader autoritaire à la Juan Peron (c'est la thèse de Fukuyama lui-même), apprenti dictateur, gestionnaire bridé en mode business as usual avec ses conseillers de Goldman Sachs, ou choc nécessaire à la régénération de la démocratie américaine? Il se tient là devant nous, qui n'avons pas enclenché la marche arrière mais pour qui la fin de l'histoire ressemblerait au bout d'un tunnel dont la sortie ne se rapprocherait jamais. Comme le chantaient les Strokes, ces grands revivalistes nés après la fin de l'histoire, «the end has no end, the end has no end, the end has no end».

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