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La famille porte alors plainte pour discrimination et perd- jusqu'à ce que la décision soit rejetée en appel, et que la Cour affirme que les tests auxquels l'Ecole recourait étaient par définition discriminatoires.
Toute la question était de savoir si le judaïsme de l'enfant était basé sur sa religion, ce qui est légal, ou sur sa «race» ou son «ethnie», ce qui ne l'est pas. Puisque l'enfant échouait le test, non parce qu'il ne pratiquait pas ou ne se sentait pas juif, mais parce que sa mère ne l'était pas assez, la Cour décida que ce test était discriminant.
Le principe de juger un élève juif en fonction du judaïsme est donc rejeté; or c'est toujours le judaïsme de la mère qui a prévalu dans la religion juive pour décider du judaïsme d'un enfant.
L'école a saisi la Cour Suprême qui devrait rendre sa décision avant la fin de l'année.
«Il pourrait s'agir là de l'affaire la plus importante de l'histoire moderne des Juifs britanniques», explique Stephen Pollard, rédacteur en chef du journal américain Jewish Chronicle interviewé par le New York Times. «Cela aborde directement la question du droit du gouvernement à intervenir dans la façon dont fonctionne une religion».
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Image de Une: Un rabbin dans une synagogue à Jérusalem; Reuters/Baz Ratner