Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Gizmodo, Kotaku
C'est devenu un phénomène en Occident, et ce, bien avant son lancement officiel en France, toutefois, Pokémon Go ne fait toujours pas l’unanimité. Au-delà des critiques angoissées régulièrement portées à tout ce pan du divertissement, Pokémon Go n’est tout simplement pas un bon jeu pour Bryan Menegus, un journaliste du site Gizmodo. Et la liste des doléances est longue.
Déjà, la mise en service de l’application n’avait pas très bien commencé: même si le but énoncé est clair –«Attrapez-les tous!»–, Pokémon Go est l’un des jeux les moins intuitifs qui existe, et il se peut qu’il ait été difficile de s’y retrouver, d’autant plus si vous étiez l’un des premiers à l’installer.
Pour ne rien faciliter à la tâche, la sortie du jeu s’est accompagnée d’innombrables problèmes de serveur et de piratages, rappelle Bryan Menegus. Impossible d’y jouer plus de quinze minutes sans que l’application ne plante au moins une fois. «Bon début les gars», ironise le journaliste.
Mais s’il ne s’agissait que de ça… Le problème est bien plus profond: les niveaux s’enchaînent jusqu’à ce que les récompenses n’en vaillent plus vraiment le coup, les Pokémons rares s’échappent de plus en plus souvent –ce qui a le don de décourager les joueurs les plus assidus– et même quand ils sont attrapés, le chasseur court toujours le risque de les voir subitement changer d’espèces.
Niantic se met à dos les joueurs
Sans compter la plainte sempiternelle de tout dresseur qui se respecte: il est quasiment impossible de localiser les Pokémons. Même si Niantic a promis un nouveau radar, jusqu’à présent l’entreprise qui a développé Pokémon Go a tout fait pour se mettre les utilisateurs à dos –en faisant supprimer tous les sites qui proposaient une carte des Pokémons en temps réel, par exemple.
Dans tous les cas, pour que leur prochain radar fonctionne, il faudrait que le GPS soit un peu plus précis qu’il ne l’est aujourd’hui. Car pour l’instant, ce n’est pas trop ça. Et sans localisation le jeu perd beaucoup de son efficacité: les joueurs sont condamnés à errer (dans les rues d’une grande ville de préférence) et à pester à chaque Rattata qui passe.
Quant aux arènes, ce n’est pas vraiment mieux, d’après Bryan Menegus:
«Les cinq mêmes monstres semblent dominer toutes les arènes, seulement pour être remplacés en quelques minutes par le monstre identique d’une autre équipe. Donc c’est quoi le but là?»
Comme si tout cela ne suffisait pas: oui, Pokémon Go gâche votre batterie jusqu’à la surchauffe de votre téléphone. Effectivement, pour peu qu'on y passe du temps, on ne s’amuse pas trop.