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Les cris ont remplacé les fessées

Temps de lecture: 2 minutes

Il fut un temps où on donnait une fessée à ses enfants. Selon le New York Times, aujourd'hui, les parents ont appris à être amis de leurs adolescents, à prendre le temps d'expliquer à leurs rejetons comment comprendre leurs vrais sentiments, à les féliciter pour leurs mérites. Bref, ils ne tapent plus mais leur crient dessus.

Sur son blog, Motherblogger (mère bloggeuse) fait un coming-out moderne: je m'appelle Francesca Castagnoli et je crie beaucoup. Elle n'est pas la seule. «J'ai travaillé avec des milliers de parents et je peux dire que les cris ont indénaiblement remplacé la fessée», explique Amy McCready, fondatrice de la société de coaching pour parents Positive Parenting Solutions, «les parents pensent qu'il n'est pas socialement acceptable de gifler leurs enfants (...). En l'absence de vrais outils pour changer leur comportement, ils se sentent frustrés et font monter la voix.» Ce dernier point est une des sources de culpabilité majeure pour les parents, plus que le fait de travailler tard ou de se disputer entre eux.

Par ailleurs, une récente étude réalisée par la Duke University aurait prouvé que donner la fessée à des enfants en très bas âge (moins d'un an), peut ralentir leur développement intellectuel. Quant à crier, les psychologues conseillent de l'éviter: inefficace, cela produit l'effet inverse sur l'enfant et porte atteinte à son bien-être.

Les spécialistes de l'Université du Connecticut précisent que ce n'est pas le ton de voix très haut qui est grave en soi, mais l'éventuelle colère qui peut l'accompagner. Parfois des questions intelligentes comme «Pourquoi tu as fait ça?» exprimées en criant, perdent tout leur sens. Conseil pour les parents donc: criez, mais avec le sourire.

[Lire l'article complet sur le New York Times]

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Image de Une: REUTERS/Jerry Ting

 

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