«Britain exit», ou «sortie du Royaume-Uni» en français, a donné «Brexit». C'était plus court pour les réseaux sociaux. Même si cette contraction n'est pas des plus jolies à prononcer, il fallait trouver un terme efficace. Chaque actualité a désormais sa punchline pour mieux exister sur les réseaux sociaux. Il s'agissait là de désigner le souhait d'une partie du pays de quitter l'Union européenne. Beaucoup l'ont utilisé pendant la campagne entre partisants du «Leave» (partir) ou «Remain» (rester). Le site des dictionnaires Oxford précise que le terme est apparu en 2012, notamment après l'apparition de «Grexit» quand certains voulaient que la Grèce sorte de la zone euro.
Alors que plus de 17 millions de Britanniques ont choisi jeudi 23 mars de quitter l'Union européenne, le reste de l'Europe attend avec fébrilité ce qu'il va se passer dans les mois et les années à venir.
D'autres pensent déjà aux mots-clé qui seront utilisé sur internet et par les experts politiques et économiques du monde entier. Parmi les propositions: «Departugal» pour le Portugal, «Italeave» pour l'Italie, «Byegium» pour la Belgique, «Finish» pour la Finlande...
A friend forecasts:
— Justin Wolfers (@JustinWolfers) 24 juin 2016
Grexit.
Departugal.
Italeave.
Fruckoff.
Czechout.
Oustria.
Finish.
Slovlong.
Latervia.
Byegium.
EU shrinks to Germlonely
#Brexit... 2016 ✔
— sɐloɔıu ʇɐqıusɐl (@nicolasnibat) 24 juin 2016
Fradieu..2022
Lossembourg..2023..
Polend..2024
Czechxodus Rep..
Extonia..
Donemark..
Notherlands..
Bye-rland..
Swedone.
I've made a guide for what to call it if someone wants to leave the E.U. #Brexit #Grexit #Czexit #Spexit #Frexit pic.twitter.com/8Mew4uJBfy
— Tiburón News (@TiburonNewsNow) 24 juin 2016
Concernant la France, au lendemain des résultats du référendum au Royaume-Uni, Marine Le Pen a très rapidement appelé à un «Frexit» (et donc employé des termes en anglais). Elle n'était pas la seule. «Fradieu» semblerait pourtant plus approprié si la France devait dire adieu à l'UE.