Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Verge
Que se passe-t-il si nous quittons l’Union européenne? À n'en pas douter, ces dernières semaines, chaque citoyen du Royaume-Uni s’est fait la réflexion au moins une fois à mesure qu'approchait l'échéance du référendum sur le Brexit. Mais il y a bien plus surprenant, note le site The Verge: c’est dans la soirée du 23 juin, jour du vote, que la question a été posée le plus grand nombre de fois sur Google, et cela avant même que les derniers bureaux de vote ne ferment.
Si la victoire du «Leave» n’a été officialisée que le 24 au matin, l’occurence «What happens if we leave the EU» a connu une augmentation de 250% la veille à 21 heures, soit une multiplication par 3,5.
+250% spike in "what happens if we leave the EU" in the past hourhttps://t.co/9b1d6Bsx6D
— GoogleTrends (@GoogleTrends) 24 juin 2016
Ce alors même que les chiffres montrent que c'est dans les derniers jours du référendum que la recherche a également été le plus formulée.
Les mesures de l'outil Google Trends ont de quoi étonner: pourquoi ne pas faire ces mêmes recherches avant de déposer son bulletin dans l'isoloir? Mais étant donné la complexité du dossier et l'absence de précédents, il n'est pas anormal que certains Britanniques aient voté sans savoir ce qui allait se passer ensuite. D'ailleurs, de nombreuses conséquences du Brexit restent incertaines après le vote et l'annonce de la démission prochaine du Premier ministre David Cameron.
Ce qui fait dire à certains qu'un tel dossier «n’aurait pas du être décidé» par référendum. Pour The Verge, le débat a cédé à la simplification, bien aidé par l’opération de décrédibilisation des experts menée par les partisans du «Leave». Au final, une seule thématique a focalisé l’attention: l’immigration.
Ce matin, ce sont les enjeux pratiques qui passionnent les Britanniques. Quid des passeports, de l'expatriation, ou encore de l’avenir des footballeurs étrangers évoluant en Premier League ?
there's someone in an office in Dublin with a lot of work to do pic.twitter.com/hyjGyU2nvT
— Jon Stone (@joncstone) 24 juin 2016
D’autres ne songent même pas à rester sur l’île. Ils s’informent sur les conditions d’accueil en France, en Italie, en Allemagne ou encore en Espagne. L’esprit Erasmus n'est pas perdu pour tous...
Regain d’intérêt soudain des #Brits pour leurs pays d’expatriation préférés (hors Irlande) via @GoogleTrends #Brexit pic.twitter.com/wVFanHCw5G
— Thibault Dumas (@dumasthib) 24 juin 2016