Un miniscule cercle noir sur fond doré, presque imperceptible. C'est à cela que ressemble Mercure alors qu'elle transite actuellement dans l'axe entre la Terre et le Soleil. La plus petite planète du système solaire s'offre à l'Europe de l’Ouest et à l'Amérique, mais certainement pas à l’œil nu.
Mercure étant beaucoup plus chétive que le Soleil, il faut un bon téléscope et des conditions météorologiques optimales pour l'apercevoir. À défaut de matériel ou d'une météo favorable, la National Aeronautics and Space Administration (Nasa) et l'Agence Spatiale Européenne (ESA) diffusent grâce au satellite SoHo, spécialisé dans l'observation du Soleil, les images de la traversée.
Latest views of today's #MercuryTransit show the planet passing in front of the sun from @NASASunEarth:https://t.co/1yXs5ykQPh
— NASA (@NASA) May 9, 2016
En France, le transit de l'astre le plus proche du soleil, appréciable dans son intégralité, va durer un peu moins de huit heures. Elle représente la seule planète, avec Vénus, à effectuer des transits visibles depuis la Terre. À la différence près que Vénus, d'une taille comparable à notre planète, apparaît légérement plus grosse dans l'immensité solaire.
Mercury is seen in silhouette, lower left, as it transits the sun this morning.
— NASA (@NASA) May 9, 2016
: @NASAHQPhoto#MercuryTransit pic.twitter.com/7XjWXXdPT8
Dans cette situation on ne parle pas d'éclipse, Mercure n'occultant qu'une infime partie de la lumière solaire. Pour une éclipse totale comparable à celle de 1999, il faudra attendre en France 2081 et la prochaine rencontre entre la Lune et le Soleil.