C'est l'une des plus grandes études jamais publiées sur les liens entre les gènes et les comportements humains, selon Medical News Today. Quelque 190 chercheurs de quatorze pays se sont penchés sur les données génétiques de 298.000 personnes.
Ils ont réussi à identifier trois variations génétiques liées au bien-être, deux liées à la dépression et onze au névrosisme. Il s'agit là d'une «avancée majeure», selon Meike Bartels, professeur à l'université d'Amsterdam qui a participé à l'étude.
Pas de fatalité
Les chercheurs se sont rendu compte que les variations génétiques identifiées s'expriment particulièrement dans les cellules du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), des glandes surrénales et du tissu pancréatique.
Cette étude pourrait expliquer les prédispositions de certains individus au bonheur, à la dépression et/ou aux névroses, déjà identifiées dans d'autres études et améliorer les traitements anxiolytiques.
Les gènes ne déterminent cependant pas une vie. La publication scientifique rappelle que l'environnement des individus joue aussi un rôle important dans le sentiment de bien-être. Une bonne nouvelle puisqu'il s'agit d'un facteur sur lequel chacun peut agir, en tout cas plus facilement que sur son patrimoine génétique. Et pour ce qui est d'être heureux, le mieux reste encore de savoir s'émerveiller des petites choses du quotidien ou d'avoir un bon copain.