France

Non, Nadine Morano ne joue pas à GTA IV

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Les images sont trompeuses: les enfants de Nadine Morano ne jouent pas à GTA IV. Dans un reportage people que Paris-Match lui consacre, une photo présente pourtant la secrétaire d'Etat au milieu de ses enfants en pleine partie de GTA4. Problème, comme l'ont noté France Info et Arrêts sur images, le jeu en question est un jeu - interdit aux moins de 18 ans - que la ministre, comme n'a pas manqué de rappeler @si, Nadine Morano a critiqué et estime «violent», «amoral» et «potentiellement addictif». Et que son adolescente de fille est sur la photo de Match. «Du coup, les critiques - ironiques ou acerbes -  n'ont pas manqué de pleuvoir», rappelle 20minutes.fr. La secrétaire d'Etat à la Famille serait-elle une adepte du «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais»?

Que nenni! Interrogée sur le sujet le 2 octobre dans l'émission «Les quatre vérités» sur France 2 puis France-Info, Nadine Morano explique que son fils «l'avait emprunté à un de ses amis». «Je voulais montrer que les parents doivent toujours faire preuve de pédagogie». «C'est mon engagement mis en pratique, il faut que les parents soient à côté des enfants». Morano, qui sait très bien «se servir d'une manette», «explique à mes enfants très concrètement pourquoi ce jeu est un jeu violent, un jeu addictif, avec des images inacceptables.» C'est tout simplement cette séquence de pédagogie qu'on voit sur cette photo de Paris-Match. Un peu facile comme défense?

Et bien non! Selon Elisabeth Chavelet, la journaliste auteure du reportage interrogée par 20minutes.fr, «ce qu'elle a dit, c'est vrai. Elle a montré le jeu pour dire qu'il ne fallait pas y jouer, que c'était "des jeux à la con", selon son expression». «Je vais en profiter pour vous montrer le jeu», a-t-elle dit à la journaliste. Pour Elisabeth Chavelet, c'est assez cohérent avec l'image de la famille Morano. «Elle n'est pas du tout du genre à laisser passer des choses comme ça je peux vous dire que ses enfants sont élevés au carré», résume-t-elle.

Pas question pour la secrétaire d'Etat de se trouver dans la position de ces parents assassinés par «ce jeune garçon en Corse dont on disait dans les reportages qu'il était devenu addict aux jeux vidéo», alors qu'avant «c'était un garçon très très bien». Pour cette partie de l'entretien réalisé par David Abiker sur France Info, le fact checking attendra.

Lire l'article complet sur 20minutes.fr et Arrêt sur Images
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