Culture

James Bond est un dur à cuire, la preuve en un graphique

Voici le graphique ultime pour observer les différences de comportements du célèbre agent secret britannique suivant les acteurs qui l’ont incarné.

Daniel Craig dans «Spectre», le nouveau volet de la saga James Bond | <a href="https://www.youtube.com/watch?v=J_-qB1Dk71E">via YouTube</a>
Daniel Craig dans «Spectre», le nouveau volet de la saga James Bond | via YouTube

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Economist, Quartz

Alors que Spectrele nouveau volet de la saga James Bond, s’apprête à sortir dans les salles françaises (un peu de patience, ce sera à partir du 11 novembre prochain), The Economist s’est amusé à comparer, dans un classement, le comportement des différents acteurs qui ont incarné le célèbre agent secret britannique. Pour les départager, The Economist s’est appuyé sur trois critères bien précis: le nombre de conquêtes, le nombre de martinis consommés et le nombre de personnes tuées au cours d’un film.

Pierce Brosnan, qui apparaît dans quatre volets de la saga, arrive en tête, avec près de vingt méchants tués par film. Au classement de ceux qui comptabilisent le plus de conquêtes, c’est Sean Connery et George Lazenby qui s’en sortent le mieux, suivis de près par Roger Moore. Quand à la plus grande consommation de martinis, c’est Daniel Craig qui caracole en tête.

Plus de morts, moins de conquêtes

Si l’on aditionne ces trois critères, on remarque que le profil de Daniel Craig en James Bond –qu’il incarne depuis 2006– n’est pas si éloigné de celui de Pierce Brosnan, qui a campé le rôle de l’agent secret entre 1995 et 2005. Et le principal constat que l’on peut tirer de ces données, c’est que les James Bond modernes sont bien plus enclins à tuer et à boire que les acteurs historiques de la saga –ceux qui ont joué James Bond avant 1995–, qui semblaient davantage portés sur les conquêtes. 

Ce classement, aussi instructif soit-il, a néanmoins peu de chance de faire changer d’avis les détracteurs de la saga. Ces dernières années, des critiques lui ont reproché son sexisme et sa vision passéiste et infidèle du renseignement. Dans une tribune sur Quartz, le journaliste Jake Flanagin suggérait même un arrêt de la saga, parce que «tout le monde en a assez».

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