Sciences

La vie sur Terre aurait débuté il y a 4,1 milliards d'années

La découverte de scientifiques américains placerait le début de la vie 300 millions d'années plus tôt que ce que l'on pensait.

<a href="https://www.flickr.com/photos/donkeyhotey/6144165108/in/photolist-amWseb-er1F9q-8t96NE-92BjFh-e1EQPs-q2dy7-afMPMk-9gtQh9-jzm1fa-24JZWb-8pdRmR-955RLr-amTCWH-7KaLhV-nwMNxB-j6jWRN-er1F4L-dzeXVZ-7fV9CM-5VvbPw-eWXcrN-8VXGmA-8iwb2Z-nuJZVA-6pKSwf-9nemhr-cjdJeU-8DJpEE-amTD9c-dTG44v-7Hr4Jm-bx5oxw-58JLdy-4op9ci-7KeF1y-eq5qCT-9x1aoB-doQSr3-8Hrda9-7TaxXq-7FY8V5-eq5qHk-amWmM9-ceDQ6f-amV4iH-d7q8Z1-58JLko-6pFJzX-er1EHJ-er1EDL">Earth Horizon</a> /DonkeyHotey via FlickrCC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License by</a>
Earth Horizon /DonkeyHotey via FlickrCC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Phys.org, Press Association (via The Guardian), The Associated Press (via CTV)

Et si la vie sur Terre avait commencé un peu plus tôt que prévu? Selon une équipe de scientifiques américains de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), des organismes vivants auraient pu exister sur Terre il y a 4,1 milliards d'années, soit 300 millions d'années plus tôt que ce que l'on pensait jusque-là, raconte la Press Association.

«Si cela était confirmé, la découverte signifierait que la vie a émergé très peu de temps après la formation de la Terre à partir d'un disque de poussière et de gaz, il y a 4,6 milliards d'années de cela.»

Comme l'explique l'agence de presse américaine Associated Press, «les chercheurs ont examiné des grains de zircon, trouvés dans l'ouest de l'Australie, dans la région des Jack Hills et ont réussi à les dater chimiquement et à trouver qu'ils étaient là alors que la Terre n'avait que 400 millions d'années.»

Enrichis en carbone-12

Tout cela a été possible indique la Press Association, parce que des atomes à l'intérieur du graphite –qui étaient piégés dans la zircon– étaient enrichis en carbone-12, un isotope, «normalement associé aux choses vivantes».

«Les scientifiques américains, menés par le Dr. Mark Harrison de UCLA, expliquent que le graphite a été complètement enveloppé dans le zircon qui ne contenait aucune fissure et ne pouvait donc pas avoir été contaminé malgré le passage des siècles.»

Phys.org rappelle le rôle crucial des zircons dans cette découverte.

«Les zircons sont des minéraux lourds et durables, liés au dioxyde de zirconium synthétique, que l'on utilise pour l'imitation de diamants. Ils capturent et préservent leur environnement immédiat, ce qui signifie qu'ils peuvent servir de capsule témoin.»

Une Terre pas si inhospitalière?

Le magazine spécialisé explique par ailleurs que les deux scientifiques à la tête de cette étude, Mark Harrison et Elizabeth Bell ont cherché des traces de carbone «le composant clé pour la vie» dans les 79 zircons et que l'un d'entre eux, «contenait du graphite –du carbone pur– à deux endroits».

Tout cela amène le Dr. Harrison, co-auteur de l'article scientifique, à penser que «la Terre n'était probablement pas une planète aussi épouvantable, sèche et torride que ce que l'on pensait. Nous n'en voyons aucune preuve. La planète ressemblait probablement plus à ce qu'elle est aujourd'hui qu'à ce qu'on a pu penser auparavant.»

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