Parents & enfants / Sciences

La capacité des bébés à s'asseoir seuls varie beaucoup selon les pays

Ces différences de développement sont le reflet des opportunités offertes aux bébés de s’asseoir.

<a href="https://www.flickr.com/photos/vinothchandar/8619149016/">A baby is born with a need to be loved and never outgrows it</a>. ~ Frank A Clark / Vinoth Chandar via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License By</a>
A baby is born with a need to be loved and never outgrows it. ~ Frank A Clark / Vinoth Chandar via Flickr CC License By

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Journal of Cross Cultural Psychology

Le développement moteur des bébés est ponctué d’étapes-clés associées à certains âges: la capacité de s’asseoir tout seul, de ramper, de marcher et de parler s’obtiennent à des stades du développement précis et les pédiatres jugent l’avance ou le retard des nouveaux-nés en fonction de moyennes établies sur l’ensemble des enfants.

Sauf que l’autonomie ne s’acquiert pas au même moment dans toutes les parties du monde. C’est ce que montre une étude récente réalisée sur des enfants âgés de 5 mois et résidant dans six pays: l’Argentine, le Cameroun, le Kenya, la Corée du Sud, l’Italie et les États-Unis. Les chercheurs ont rendu visite à douze duos mère-enfant dans chacun des six pays, afin d’observer le développement plus ou moins rapide de ces derniers. Se concentrant sur la capacité à s’asseoir seul, c’est-à-dire sans aucune aide pour rester dans cette position assise pendant au minimum une seconde, ils ont constaté que les bébés kenyans et surtout camerounais étaient plus nombreux à s’asseoir seuls, et qu’ils se tenaient en position assise plus longtemps... En comparaison, aucun des douze petits italiens ne parvenait à s’asseoir sans aide.

Il est clair que ces différences de développement sont le reflet des opportunités offertes aux bébés de s’asseoir: c’est-à-dire du temps plus ou moins loin passé hors d’un siège à bébé ou de la surveillance directe de leur mère, relate le site de veille de la British Psychological Society.

Il paraît pourtant difficile d’en tirer des conclusions générales sur la propension de telle ou telle culture à favoriser l’autonomie précoce des enfants: l’échantillon était faible et les résultats variaient beaucoup en fonction des enfants. L’étude met cependant en avant l’importance de se baser sur des données de provenance diverse pour en tirer de grandes lois des stades du développement de l’enfant.

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