Monde / Culture

Pour vous faire comprendre partout dans le monde, retenez juste quelques interjections

Rien ne vaut un bon vieux «baaaaaaaaaaaah» .

<a href="https://www.flickr.com/photos/isasza/19501532381/in/photolist-4m5dmZ-ti41j9-eLPabK-vHhs9V-6KzFgq-57FEVj-qwU8vr-sfiT3w-72WbqX-48WXRS-hcQpne-dUysj5-amUFrW-kLpkW-6enPAJ-HydJC-91Yqn8-922vE5-73b68P">Awwwwwwww, des chats qui essayent de communiquer!</a> | Isabelle Blanchemain via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License by</a>
Awwwwwwww, des chats qui essayent de communiquer! | Isabelle Blanchemain via Flickr CC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Quartz, Dailywritingtips.com

C’est bien connu, lorsque vous engagez une conversation avec une personne qui ne parle pas votre langue, la meilleure façon de créer un lien reste le rire. Demandez à Romain Duris ou à Frédéric Lopez, le «hahaha» a été salvateur quand il leur a fallu vivre dans une auberge espagnole ou explorer des «terres inconnues».

Mais, comme nous l’explique le site Quartz, il existe bien d’autres sons propres à chaque pays, qu’il convient donc d’apprendre: les interjections. «Si vous apprenez une autre langue, une interjection est souvent la dernière chose que vous apprenez, mais c’est souvent la plus vitale», explique le site. 

Avec ces quelques sons, qui ne sont même pas des mots, les conversations prennent tout de suite plus de sens car elles sont beaucoup mieux contextualisées aux yeux de la personne avec qui vous parlez. Et puis, cela permet de convaincre votre interlocuteur que vous maîtrisez même les plus petits détails de sa langue.

 
Grunts, sighs and other untranslatable sounds used around the world

Words that aren't words: untranslatable exclamations from around the world. (You'll want to put your headphones in for this.)

Posted by Quartz on lundi 27 juillet 2015

Eh bien...

Dans cette vidéo, on apprend par exemple que, à Taïwan et dans d’autres pays asiatiques, deux «ha» qui se suivent de façon saccadée permettent de marquer son approbation quand son interlocuteur parle, et de renchérir sur ses propos.

En Russie, le «eh bien» se dit avec un «nou» prolongé et marque souvent un petit désaccord avec ce que vient de dire une autre personnes. Un simple «boh» en Italie vous permettra de montrer votre incompréhension ou vos doutes, et un «tchip» équivaut ici à un non. Le «aïe» marche évidemment aussi en Espagne pour exprimer la douleur, et le «tchhh» est utile quand il faut éviter de dire des gros mots ou des insultes.

Et si c’est l’anglais qui vous intéresse, le site dailywritingtips.com propose une liste de cent interjections à connaître pour se fondre dans la culture anglo-saxonne. Si beaucoup ont aussi leur place dans notre propre culture, d’autres méritent une attention particulière tant leur usage est commun dans les pays anglophones.

L’une des plus connues sur Internet étant sûrement le «Aw», qui  permet de montrer soit une tristesse teintée de compassion, soit un profond attendrissement devant un chaton vraiment mignon. Très importants également, le «yuck» qui équivaut à notre «beurk» et pourra vous être utile quand on vous proposera de manger un hamburger dégoulinant de gras, et le «ouch», à utiliser quand vous ressentez une certaine douleur, qu’elle ait une origine physique ou verbale. Enfin, vous pouvez utilisez avec modération le «D'oh» d'Homer Simpson, une variante originale toujours bienvenue.

 

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