Santé / Sports

Mais pourquoi fait-on (et devrait-on faire) du sport?

Eh bien non, ce n'est pas pour muscler votre fessier ni pour avoir l'air plus jeune.

Piscine de Singapour, en juillet 2015 | Reuters/ Edgar Su
Piscine de Singapour, en juillet 2015 | Reuters/ Edgar Su

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur New York Times

Le New York Times fait voler en éclat les motivations d'ordinaire mises en avant pour nous encourager à faire du sport. L’adage voudrait que ce soit pour des raisons d’entretien physique: la volonté de maigrir, de prévenir l’apparition de maladies ou aussi de sculpter son corps. Or une étude menée sur trois-cent-trente-cinq hommes et femmes âgés de 60 à 95 ans montre que les gens qui pratiquent un sport pour perdre du poids ou être en meilleure santé sont ceux qui y consacrent en fait le moins de temps.

Ce ne sont donc pas les perspectives sur le long terme qui vous poussent le plus efficacement à vous démener et à accepter, le temps de l’exercice (ou que les courbatures disparaissent), une souffrance corporelle plus ou moins élevée. Pourquoi alors s’astreindre à la pratique d’une activité physique? La réponse est simple, concrète et se situe dans le temps présent:

 «Je fais de l’exercice pas parce que je dois le faire ou qu’on me l’a ordonné, mais parce que je sais que ça va me faire du bien.»

L’auteure de l’article cite alors le docteur Segar, qui rappelle que l’activité physique est «un moyen de se revitaliser et de faire peau neuve», «un carburant pour mieux profiter de la vie et réussir ce qui importe le plus à nos yeux».

Priorité énergétique

Quant à la mise en pratique, elle n’est pas si ardue et même ceux qui détestent le sport ou n’arrivent pas à s’y mettre peuvent parvenir à l’apprécier. La spécialiste invite en effet à davantage nous concentrer sur ce que le sport peut nous apporter que sur ce dont il nous prémunit:

«Le fait que faire de l'exercice donne de l'énergie, mette de bonne humeur, que cela diminue le stress et offre la possibilité de faire des choses avec sa famille et ses amis, est beaucoup plus motivant. Au lieu de la demi-heure journalière ou des dix minutes trois fois par jour, le docteur Segar suggère de se concentrer sur l'idée que “tout compte”. Prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur, désherber la pelouse, danser ou même se rendre au distributeur d'eau.»

Paradoxalement, faire de l'activité physique une priorité, et ce, de manière régulière, peut être un moyen d'être beaucoup plus disponible et efficace pour le reste de nos activités. Le docteur Segar l'explique bien:

«Plus vous mettez de l'énergie à prendre soin de vous, plus vous avez de l'énergie pour tout le reste

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