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À quoi ressemblait Facebook à ses débuts?

Une utilisatrice de la première heure revient sur les débuts du réseau social à travers ses propres archives.

Vous aimez? Et alors? | SEO via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License by</a>
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Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Hairpin

Silvia Killingsworth travaille au journal The New Yorker. À la création de Facebook, elle est étudiante à Harvard et fait donc partie des premiers utilisateurs de ce qui est devenu le plus grand réseau social du monde. À l’époque en première année à la fac, elle avait surtout reçu des messages provenant d’étudiants plus âgés. Premières réactions.

«Mon camarade de chambre me dit que tu es une star et je me demandais ce que tu faisais ce soir. La fille qui devait venir avec moi a dû s’en aller en week-end à la dernière minute. J’aimerais vraiment ramener une fille choisie au hasard plutôt qu’une des filles que tout le monde connaît et qui ne m’intéresse pas. En plus , je pourrais te montrer ce qui se passe quand tu te fais [...].»

La suite, nous vous laissons l’imaginer. Pour l’utilisatrice de thefacebook, c’est le moment où elle a compris ce que c’était que d’être une femme sur Internet. Malheureusement pas bien différent de la vraie vie.

Autre exemple:

«J’ai vu qu’on a fréquenté le même lycée. C’est un peu bizarre comme point de départ pour une conversation vu qu’on ne s’est jamais vu mais ça veut quand même dire quelque chose. […] Passons aux choses sérieuses. Ce serait un honneur de t’avoir comme amie sur Facebook. Je ne te connais pas mais, d’après tes photos, tu as l’air cool, tu ferais surement une bonne amie. Et ça nous permettra peut-être de parler plus régulièrement. Le tout, c’est qu’on ne parle pas du temps qui fait. Je m’en fous un peu. Bonne journée.»

Faire des rencontres

Mais l’intérêt de ces extraits de messages est surtout de rappeler que l’idée de départ de thefacebook était de faire des rencontres plutôt que de lier des liens d’amitié. Une sorte de Tinder à l’ancienne que décrit bien le biopic de Mark Zuckerberg The Social Network.

Sur la forme, le site internet a forcément aussi beaucoup changé. Aux premiers pas du réseau, pas de fil d’actualité, très peu de paramètres de confidentialité et une page d’accueil plutôt simpliste qui lui donne un aspect annuaire. La page de présentation le décrivait d’ailleurs comme un «annuaire en ligne».  

En 2004, Facebook était encore un petit poucet de l’économie numérique avec un peu plus de 380.000 euros de revenus publicitaires, évoque le site blogdumodérateur. Loin des 3,2 milliards du troisième semestre 2014. Le nombre d’utilisateurs a aussi explosé, de 400.000 en 2004 à plus d’un milliard à l’heure actuelle.

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