Boire & manger / Santé

L'important n'est plus ce qu'on mange mais quand on le mange

Bien mieux que le régime pour perdre du poids, et aussi plus atteignable: le jeûne nocturne.

<a href="https://www.flickr.com/photos/58827557@N06/14171234818/">Egg Timer 1</a> | Clint Budd via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License By</a>
Egg Timer 1 | Clint Budd via Flickr CC License By

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur CNN

C’est une des pratiques de régime à la mode: le fasting, ou jeûne intermittent. Le principe consiste à ne pas manger sur une plage horaire assez longue. Et après des décennies d’études se penchant sur le type de repas à favoriser ou à éviter pour perdre du poids, les nutritionnistes s’intéressent à présent au rythme de prise des repas et aux horaires les plus favorables.

Une étude récente a montré les bénéfices de ce fasting chez les souris en matière de prise de poids et de contrôle du niveau de sucre dans le sang (aidant donc à prévenir les risques de diabète). Mais qu’en est-il chez les humains? Ruth Patterson, professeure de médecine familiale et de santé publique à l’université de Californie, fait partie des chercheurs qui étudient l’effet du fasting. Selon elle, rapporte CNN, s’abstenir de manger entre 8 heures du soir et 8 heures du matin (un peu comme un Ramadan à l'envers, et pour des raisons nutritionnelles) permettrait de perdre du poids. Suivant un groupe de femmes pour vérifier les effets de la méthode, elle considère que «le jeûne nocturne est un mode de vie atteignable alors que le régime ne l’est pas». 

Calories brûlées

Variante du fasting, la technique consistant à consommer la plus grande part des calories avant 15 heures, car nous sommes programmés pour consommer plus d’énergie et donc brûler plus de calories en début de journée...

Illustration d'un article paru dans la revue Cell Metabolism (Volume 20, n°6, décembre 2014) sur les effets de la restriction de la période d'alimentation chez les souris

Pour rappel, la chercheuse Traci Mann, qui a travaillé pendant vingt ans sur les habitudes alimentaires, affirmait en mai dernier dans une interview au Washington Post que les régimes ne marchaient pas. Selon elle, les pratiquants du régime qui réussissent à vivre sous leur poids normal ne seraient que 5%. Et à quel prix:

«Ils consacrent chaque minute de leur vie au fait de garder ce poids. Concrètement, ils passent leur vie entière comme une personne affamée, luttant contre la biologie et l’évolution.»

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