Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur FT Live
Johann Rupert, le patron du joaillier français Cartier (ou plus précisément de Richemont, le groupe qui détient Cartier), s’inquiète de la montée des inégalités. À tel point qu’il n’en dort plus. «Cela m’empêche de trouver le sommeil», a-t-il déclaré pendant une conférence organisée par le Financial Times à Monaco.
«Comment la société va-t-elle faire face au chômage structurel et à la jalousie, la haine et à la guerre sociale?» s’est-il inquiété, affirmant avoir pris conscience du phénomène après avoir lu des analyses sur les robots, qui seraient amenés à remplacer de plus en plus de métiers.
«Ce n’est ni juste ni durable»
Le milliardaire sud-africain était visiblement embêté pour ses propres affaires. «Les gens riches ne vont plus vouloir se montrer», a-t-il ajouté, estimant que les clients du luxe seraient des cibles potentielles pour les pauvres.
Mais pas seulement. Johann Rupert semblait aussi visiblement très ennuyé par le manque de justice sociale. «Nous ne pouvons pas avoir 0,1% des 0,1% des gens les plus riches qui ramassent tous les bénéfices. Et ce sont nos clients. Mais ce n’est ni juste ni durable», a-t-il martelé devant l’audience.