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Pour un officiel de l'OTAN, une guerre éclatera cet été

S’il ne se passe guère un été sans qu’un conflit éclate sur la surface de la planète, il est ici question d’une guerre de grande ampleur, qui pourrait même être nucléaire.

<a href="https://www.flickr.com/photos/usnavy/5913179340/in/photolist-a1wAcW-9JsRjE-9wUsMD-pwgjan-584iB5-9NUTF4-tkcEtj-bxgpFk-cqXs7G-9rCiBh-cryvzJ-mZP5Vi-fHTVZK-k2td8E-2wTk9t-9Yhsqb-do1tmk-mfCWNB-hDBfGE-9qCATR-rwYNjw-7y8AqG-e3s9zG-mU8SRZ-rpKSJR-9j9sqL-cX8kX3-e6zQa1-7nKgbv-9FXBKz-gnCoTF-77TvL2-9MogGV-78AqpC-9QZb5G-nEHqT9-pjQLEu-9ENA3H-583hQE-osmtx7-aZihKr-9XqMPU-oujnQM-ob51xt-osyyX2-9xJhSY-85oqax-9wt4U6-9Mo1aD-ctTidf">Un destroyer russe fait feu en 2011</a> | US Navy via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License by</a>
Un destroyer russe fait feu en 2011 | US Navy via Flickr CC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Infowars, The Telegraph, Reuters

Cet article paru le 27 mai utilise utilise notamment un lien renvoyant vers le site InfoWars. Ce site a été créé par Alex Jones, un théoricien du complot appartenant au milieux ultra-conservateur américain. 

«Un officiel (non-américain) de l’OTAN m’a dit aujourd’hui: “Il y aura probablement une guerre cet été. Si on a de la chance, elle ne sera pas nucléaire.”» L’auteur de ce tweet, John Schindler, n’est pas un expert géopolitique improvisé. Il s’agit d’un ancien analyste de la NSA et conférencier de l’École navale américaine, connu pour ses contacts haut-placés dans la hiérarchie militaire, rappelle le site InfoWars.

S’il ne se passe guère un été sans qu’un conflit éclate sur la surface de la planète, il est ici question d’une guerre de grande ampleur. Les propos rapportés par John Schindler font écho à l’escalade des tensions entre les Occidentaux d’un côté, les Russes et les Chinois de l’autre, notamment autour du dossier ukrainien.

Exercices militaires

Alors que, depuis des mois, les Norvégiens suspectent des sous-marins russes de croiser au large d’Oslo, dans les profondeurs de la Baltique, l’Alliance atlantique, Britanniques en tête, a décidé de réagir début mai, expliquait The Telegraph. Dix-huit vaisseaux ont participé à un exercice naval de grande envergure dans cette mer du nord-est de l’Europe. Dans le même temps, des troupes britanniques étaient envoyées en Estonie pour accomplir des manœuvres militaires de concert avec l’armée du pays. 

L’intention est claire: montrer que les Républiques baltes, craignant que leur voisin russe ne leur réserve le même sort qu’à l’Ukraine, seront protégées par leurs alliées en cas d’attaque. Il s’agit de l’exercice militaire le plus important dans cette région du monde depuis la fin de l’URSS.

Plus au nord, au niveau du cercle arctique, neuf pays, dont la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont lancé l’opération «Arctic Challenge»: 4.000 hommes et 90 avions sont mobilisés pendant douze jours. Cette initiative a trouvé une réplique côté russe, où 250 appareils, assistés par 12.000 hommes en armes, survolent le ciel sibérien et les cols de l’Oural.

À l’est, du nouveau

La situation orientale a aussi de quoi interpeller. D’autant plus qu’on assiste au renouvellement d’une union entre la Russie et la Chine, observe The L.A Times. En plus de divers partenariats commerciaux établis au moment de la récente visite de Xi Jinping à Moscou, les deux pays ont passé un cap ces dernières semaines dans le domaine de la coopération militaire. Une opération bilatérale, longue de dix jours, a eu lieu en pleine Méditerranée.

Le rapprochement sino-russe est lié à la hausse du ton entre les Chinois et les Américains. Pékin mène une politique de constructions d’îles artificielles, au sud de la mer de Chine, des eaux particulièrement disputées. Les États-Unis cherchent à obliger la Chine à renoncer à cette démarche. Une exigence qui passe mal là-bas, souligne l’agence Reuters en citant les médias chinois. Le Global Times, un tabloïd proche du parti communiste chinois, a même écrit dans ses colonnes que «la guerre était inévitable, si les États-Unis ne renonçaient pas à vouloir stopper ces travaux». Le journal ajoutait que «l’intensité de ce conflit serait plus forte que ce que les gens entendent généralement par le terme de “frictions”».

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