Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Mashable, ToyLikeMe, The Guardian
La campagne #ToyLikeMe («un jouet comme moi») a été lancée sur Facebook et Twitter par des parents d’enfants handicapés. Ils souhaitaient interpeller les fabricants de jouets pour leur demander de créer une gamme de poupées plus représentative de la diversité chez les enfants. En effet, on ne voit dans les magasins que des jouets représentant des enfants en bonne santé, et surtout pas d'enfants handicapés. Même constat dans les dessins animés ou dans tout ce qui touche à la culture destinée aux enfants.
Pourtant, il y a plus de 150 millions d’enfants atteints d’un handicap dans le monde. Les responsables de cette campagne ont donc décidé de détourner les jouets les plus populaires chez les enfants en leur attribuant différents handicaps.
So @playmobil @LEGO_Group @Mattel who is gonna b first 2 come out & talk to us abt disability toybox representation? pic.twitter.com/YDSKVK06Wo
— Toy Like Me (@toylikeme) May 17, 2015
Et certains fabricants ont entendu leur message. C'est le cas de la marque Makies, comme le rapporte Mashable. «Nous avons laissé d’autres choses en attente et nous avons travaillé sur des jouets portant des sonotones, des déambulateurs, ou des taches de naissance», a expliqué la marque avant d’ajouter qu’elle compte proposer des poupées en chaise roulante qu'elle créera grâce à des imprimantes 3D.
Thank you all so much for all the delight & RTs for #toylikeme! Now the world needs Mattel, Hasbro & MGA to follow... pic.twitter.com/2cDUeWQG5p
— Makies! (@OfficialMakies) May 18, 2015
Rebecca Atkinson, l’une des membres de la campagne, raconte sur le site du Guardian l’histoire de #ToyLikeMe, avant de regretter qu'elle n’a pas encore pu décoller à cause des plus grosses marques de jouets:
«Quelques petits fabricants de jouets britanniques ont rapidement répondu à notre appel. […] Mais quand est-il des grandes filles et grands garçons du monde du jouet? Lego, Mattel, Playmobil? Nous leur avons envoyé des tweets, nous les avons identifiés sur des publications, nous avons parlé d’eux, nous leur avons envoyé des invitations. Mais pour l’instant, ils ne sont pas venus jouer avec nous.»