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L’air moins pollué des Jeux olympiques de Pékin a donné naissance à des bébés en meilleure santé

Un rapport montre que les nourrissons nés après 2008 ont bénéficié des efforts du gouvernement dans la lutte contre la pollution.

<a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Beijing_Air_Pollution..._(12691254574).jpg">Beijing Air Pollution</a> | Kentaro IEMOTO via FlickrCC License by
Beijing Air Pollution | Kentaro IEMOTO via FlickrCC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Quartz, EHP, The Guardian

Le combat du gouvernement contre la pollution atmosphérique n’a jamais été aussi fort que lors des JO de 2008, qui se sont tenus dans la capitale et sa région. À l’époque, le pays décide de lancer une grande campagne de nettoyage de l’air afin d’accueillir les sportifs et le public. Des usines ont été fermées temporairement et le trafic a été régulé de manière drastique. Le Comité international olympique avait même félicité la Chine en disant que «tout ce qui était humainement possible» avait été fait dans ce sens.

Ces efforts, s’ils ne se sont pas prolongés longtemps au-delà de la cérémonie de clôture des JO, ont pourtant eu des effets bénéfiques, si l’on en croit une étude publiée par l’Environmental Health Perspectives, relayée par le site Quartz. Les bébés nés en 2007 et 2009 pesaient en moyenne 23 grammes de moins que ceux nés juste après les JO en 2008.

«Les résultats confirment les soupçons selon lesquels l’exposition à la pollution atmosphérique peut entraîner un poids moyen plus léger à la naissance, explique le site, ce qui est associé à différents problèmes de santé plus tard dans la vie.»

Catastrophe

La ville de Pékin est réputée pour une chose: la pollution ambiante, rendant difficile la vie de ses habitants, effrayant les touristes et provoquant bien sûr de nombreuses maladies. Une récente étude affirme même que l’air pollué peut réduire la taille du cerveau. Le documentaire Sous le dôme, qui dénonce justement la catastrophe écologique qui se déroule sous nos yeux, a dû affronter la colère du gouvernement, qui a fini par le censurer.

Mais David Rich, professeur à l’Université de Rochester, explique au Guardian qu’un «large pourcentage de la population mondiale vit dans un environnement avec des niveaux de pollution aussi élevés. On peut citer beaucoup de ces villes en Chine et en Inde. Mais cela ne devrait pas être considéré comme un problème concernant uniquement les villes très polluées. Même dans les villes avec une pollution moins élevée, on voit des effets sur les naissances».

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