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Coupe du monde 2014: trois (plus ou moins) bonnes raisons de croire dans les Bleus

Après cette qualification à suspense contre l'Ukraine, autorisons-nous quelques heures d'euphorie en nous appuyant sur les bons présages du passé.

L'équipe de France célèbre son second but face à l'Ukraine, mardi 19 novembre au stade de France. REUTERS/Benoît Teissier.
L'équipe de France célèbre son second but face à l'Ukraine, mardi 19 novembre au stade de France. REUTERS/Benoît Teissier.

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On s'apprêtait à vous expliquer pourquoi, à défaut de la France, il y avait 32 belles équipes à soutenir lors de la prochaine Coupe du monde. Ou pourquoi une Coupe du monde de foot, même sans la France, c'est toujours beau.

Mais les Bleus nous ont donc fait mentir en se qualifiant face à l'Ukraine en barrages, au bout du suspense (0-2, 3-0). Après quatre jours de pessimisme, autorisons-nous donc quelques heures d'optimisme forcené: voici trois (plus ou moins, reconnaissons-le) bonnes raisons d'y croire.

1. La France ne déçoit jamais deux phases finales de suite

En juin prochain, les Bleus disputeront leur treizième Coupe du monde. Et bonne nouvelle, quand on se souvient du fiasco sud-africain de 2010: elle ne se rate jamais deux fois de suite. Qu'on en juge:

  • 1934: premier tour
  • 1938: quarts de finale
  • 1954: premier tour
  • 1958: 3e
  • 1966: premier tour
  • 1978: premier tour
  • 1982: 4e
  • 1986: 3e
  • 1998: vainqueur
  • 2002: premier tour
  • 2006: finaliste
  • 2010: premier tour

A part la doublette 1966-1978 (et encore, en 1978, les Bleus étaient tombés avec les honneurs dans une poule très difficile, avec l'Italie et le pays organisateur, l'Argentine, qui avait bénéficié d'un arbitrage maison), la France n'a jamais déçu deux fois de suite. Avec elle, c'est beaucoup ou rien, et jamais rien deux fois de rang. L'an prochain, qu'on se le dise, c'est dernier carré minimum!

2. Les Bleus ont besoin d'un gouvernement de gauche pour gagner

Ce n'est pas nous qui le disons, c'est nos confrères des Cahiers du football, avant la Coupe du monde 2006 (OK, ils s'étaient un peu trompés par ailleurs: ils pensaient que le gouvernement Villepin allait plomber le parcours des Bleus): «C'est par la gauche que les Bleus gagnent».

Trois victoires dans des grandes compétitions (1984, 1998, 2000), les trois fois sous un Premier ministre socialiste. Jean-Marc Ayrault ne s'y est pas trompé, qui a dégainé son petit tweet de victoire à double sens mardi soir.

3. France, Brésil, sont deux mots qui vont si bien ensemble

«C’est [...] très important pour nous de les voir se qualifier. Nous respectons beaucoup cette sélection. [...] La France a tout simplement gagné notre respect. Sans elle, il manquerait quelque chose au Mondial. On espère qu’elle va passer. Les Brésiliens seront derrière les Bleus», expliquait l'ancien milieu de terrain brésilien Juninho avant le barrage retour.

Les duels France-Brésil font partie de la légende de la Coupe du monde, et l'histoire est à l'avantage des Bleus. Après une demi-finale perdue par une France héroïque, réduite à dix, en 1958 face à la formation de Pelé (2-5), il y a eu un quart de finale épique en 1986 (1-1, victoire de la France aux tirs au but), la victoire tricolore en finale en 1998 (3-0) et enfin un autre quart de finale perdu par le Brésil en 2006 (1-0).

Comment ça, la France a perdu 3-0, en juin dernier, en match amical à Porto Alegre? Afin de rêver d'ici l'été prochain, on partira plutôt avec en tête l'image d'un but légendaire, celui inscrit par Didier Six en 1977, lors d'un match nul arraché par les Bleus (2-2). Cela se passait au Maracana, là où aura lieu la finale du Mondial, le 13 juillet 2014.

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