Contrairement à ce que pensaient les Américains, une partie de l'Europe et notamment la France de Nicolas Sarkozy n'ont pas renoncé à l'usage de la force militaire et ne se cantonnent pas au «soft power».
Contrairement à ce que pensaient les Américains, une partie de l'Europe et notamment la France de Nicolas Sarkozy n'ont pas renoncé à l'usage de la force militaire et ne se cantonnent pas au «soft power».
Libye: l'OTAN a changé de rôle
Pour la première fois de son histoire, l'OTAN a pris partie dans une guerre civile et conduit le camp que l'organisation militaire a soutenu à la victoire.
Le deuxième plan de sauvetage de la Grèce soulagera le pays d’une partie du fardeau de la dette mais ne résoudra pas ses problèmes structurels.
Chirac, Sarkozy, Assad: les amours déçues
La diplomatie des deux Présidents français a au moins une fois misé sur le dictateur syrien.
En Libye, la spirale de l'enlisement
Depuis quatre mois environ, les avions d'une coalition menée par la France frappent les forces du colonel Kadhafi, mais le «guide» ne donne aucun signe de vouloir quitter le pouvoir.
Pour les Américains, la guerre en Libye est la guerre de trop avec des alliés européens qui n'ont ni les moyens ni la volonté de participer au coût financier et humain des interventions militaires. Si les Etats-Unis lâchent l'OTAN, le réveil s'annonce douloureux pour le Vieux continent.
Alain Juppé au Proche-Orient: qui ne tente rien n'a rien
Le ministre français des Affaires étrangères n'a qu'une chance infime de débloquer un processus de paix moribond entre Israéliens et Palestiniens.
Mladic arrêté, la Serbie revient dans le jeu européen
Le général des Serbes de Bosnie, responsable du massacre de Srebrenica en 1995, était l’obstacle principal à la réintégration de la Serbie dans la communauté internationale.
L'Allemagne vers une envolée verte
La traditionnelle peur du nucléaire et la désaffection des Allemands pour l'alliance gouvernementale au pouvoir à Berlin profite aux Verts.
Les dirigeants occidentaux pourraient préférer exécuter leurs adversaires plutôt que de se lancer dans une guerre longue à l'issue incertaine. Mais les obstacles sont nombreux...
Une dictature qui opprime son peuple, qui veut mater violemment des manifestations, qui s'en prend à un «complot venu de l'étranger»... Et pourtant, la situation de Bachar el Assad n'est pas celle de Mouammar Kadhafi.
La France n'a jamais eu autant de soldats engagés sur des théâtres d'opération extérieurs depuis près de 50 ans... depuis la guerre d'Algérie.
ONU: le petit printemps du «Machin»
Décriée depuis ses échecs en ex-Yougoslavie et au Rwanda, attaquée par les néo-cons américains, les Nations unies connaissent un léger retour en grâce avec les résolutions libyennes et ivoiriennes.
Le renouveau néoconservateur de Nicolas Sarkozy
La nouvelle stratégie du chef de l'Etat mêle interventionnisme «musclé», abandon de la realpolitik et multilatéralisme.
Les trois reniements d’Angela Merkel
Ils expliquent la défaite de la chancelière allemande dans un fief de son parti.
Et maintenant, on fait quoi en Libye?
Après les frappes lancées en urgence par la France et sa coalition hétéroclite, voici le temps des questions: pour quoi faire, comment, avec qui, combien de temps... Un peu tard?
La crise libyenne a détruit la diplomatie européenne
Certains Etats européens (France et Royaume-Uni) se sont fait entendre, notamment parce qu'ils ont les moyens militaires de leurs ambitions. Mais l'Union Européenne est une fois de plus divisée et impuissante.
Libye: s'arrêter à Benghazi ou chasser Kadhafi
Le vote de la résolution 1973 est un espoir pour la ville rebelle et les révolutions arabes. Mais Kadhafi tente sur le terrain de prendre rapidement pied à Benghazi et de sérieusement compliquer la tâche des aviations occidentales.
Contrairement à la Tunisie et à l'Egypte, l'administration Obama se montre incapable en Libye de mettre ses actes en accord avec ses paroles et de soutenir les aspirations à la liberté.
Le coup de bluff de Nicolas Sarkozy sur la Libye
Il doit faire oublier sa gestion des révolutions de Tunisie et d'Egypte ainsi que la visite grotesque de Kadhafi à Paris en 2007. Quitte à gêner son ministre des Affaires étrangères et ses partenaires européens.
Nicolas Sarkozy n'a pas tué la «politique arabe de la France»
Elle n'a jamais existé.
Le crépuscule de la diplomatie française
La préférence pour la stabilité est une constante du quai d'Orsay qui perd un à un tous ses partenaires traditionnels au Moyen-Orient. Les errements de Nicolas Sarkozy et du gouvernement ne doivent pas masquer la difficulté de nos diplomates avec le monde du XXIe siècle.
Y a-t-il un pilote dans la diplomatie Sarkozy?
On en doute après les récentes déclarations du chef de l'Etat concernant le Mexique et la Côte d'Ivoire et la mauvaise appréhension des révolutions arabes.
Egypte: le succès de l'équilibriste Obama
Les Etats-Unis cherchent à la fois à ne pas rater le train de l’histoire et à garantir leurs intérêts géostratégiques. Ce double impératif explique ce que certains appellent les «zigzags» de Barack Obama depuis le début du soulèvement égyptien. Mais le président des Etats-Unis est parvenu à ses fins en faisant partir Hosni Moubarak.
La diplomatie européenne a besoin d'un reset
Plus que les institutions de l'UE, c'est l'incompréhension profonde des réalités des pays du Sud qui explique la lenteur de la réaction européenne dans les révoltes tunisienne et égyptienne.
Egypte: les raisons de l'embarras français
Le silence de la diplomatie française ne s'explique pas uniquement par la peur d'une nouvelle gaffe à la Alliot-Marie: la France a du mal à imaginer un monde arabe sans Moubarak.
Les répliques d'une guerre sans nom au Caucase du nord
L'attentat perpétré lundi à l’aéroport moscovite de Domodedovo est sans doute le prolongement des guerres non déclarées entre Moscou et les groupes terroristes venus de Tchétchénie, du Daghestan et d’Ingouchie.
Diplomatie: la politique des yeux fermés
S'il est impossible pour un Etat de ne pas avoir des relations avec les régimes autoritaires ou despotiques, cette obligation de réalisme n’implique pas qu’on nourrisse des illusions sur la nature, la stabilité et la crédibilité de ces régimes.
Pourquoi l'ONU n'intervient pas militairement en Côte d'Ivoire
Il y a des obstacles juridiques, techniques, diplomatiques et militaires. Et surtout, le temps de «l'ingérence» a fait son temps.
Comment lutter contre les réflexes souverainistes des Européens quand ce sont leurs dirigeants eux-mêmes qui font porter à l’Europe et/ou aux institutions internationales la responsabilité des sacrifices qu’ils infligent à leurs électeurs.
Wikileaks: comment Washington voit (vraiment) le monde
Pas de scoop dans les documents fuités, mais une idée plus précise de la manière dont les États-Unis voient le reste du monde.
Attentat de Karachi: lever les secrets contre le poison du doute
Pour lever les doutes et les soupçons, les autorités de l'Etat doivent tout faire pour mettre la lumière sur l'attentat qui a coûté la vie à 14 personnes dont 11 Français.
La diplomatie allemande revisite son passé nazi
Contrairement à une légende soigneusement entretenue, les diplomates allemands n'ont pas résisté, même passivement, au régime hitlérien, au contraire.
Obama et l'Europe: les espoirs déçus
Elections à mi-mandat aux Etats-Unis, le 2 novembre - Le nouveau président américain devait effacer huit années de Bush. Deux ans après, on est encore loin de la compréhension mutuelle.
La réunion tripartite Berlin-Paris-Moscou a été marquée notamment par le soutien d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à Dmitri Medvedev.
Diplomatie: l'Europe n'a pas voix au chapitre
L'Union n'a tout simplement pas le droit de s'exprimer en tant que telle que ce soit au FMI ou à l'ONU.
En Russie, la bataille pour le pouvoir fait rage
La première victime est le maire de Moscou, Iouri Loujkov, qui vient d’être débarqué par le président Dmitri Medvedev.
L'Europe sur l'autel du populisme
Encore une fois, le couple franco-allemand est malmené par Nicolas Sarkozy. Or le président français a besoin de l'Europe.
Diplomatie: la France, ni petite, ni grande: moyenne
Paris fait partie des puissances «reconnues». Mais, reconnue par qui?
Afghanistan: la France indifférente
Outre-Rhin, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, la guerre en Afghanistan et sa stratégie suscitent d'intenses débats. La France, elle, est indifférente.