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Mystère du vol Malaysia Airlines MH370: ce que l'on ne sait pas

L'artiste indien Sudarshan Patnaik finalise la sculpture qu'il a créé dans le sable pour souhaiter une issue favorable aux passagers du vol disparu de Malaysia Airlines sur une plage proche de Puri, dans l'est de l'Inde, le 9 mars 2014, REUTERS.
L'artiste indien Sudarshan Patnaik finalise la sculpture qu'il a créé dans le sable pour souhaiter une issue favorable aux passagers du vol disparu de Malaysia Airlines sur une plage proche de Puri, dans l'est de l'Inde, le 9 mars 2014, REUTERS.

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur AFP, BBC.com, Reuters, RTL, Lemonde.fr

Plus de deux jours après la disparition d'un Boeing 777 de Malaysia Airlines dans la nuit d vendredi 7 au samedi 8 mars, le mystère reste entier sur le sort de l'avion qui reliait Kuala Lumpur à Pékin. Quelques éléments factuels sont désormais connus autour de l'appareil et des passagers, mais de nombreuses questions restent en suspens ce lundi en fin d'après-midi. Les voici:

Où est l'avion?

C'est la question qui est sur toutes les lèvres, mais les indices se font pour le moment très rares. Tout ce que l'on sait, c'est que l'avion a perdu le contact avec les contrôleurs aériens alors qu'il se trouvait au-dessus du Golfe de Thaïlande.

Samedi, des traînées de carburant ont été aperçues par des avions vietnamiens survolant la zone où le vol a disparu tandis qu'un avion de recherche, toujours vietnamien, a localisé le lendemain des débris en mer ressemblant à une porte intérieure et à un bout de la queue du Boeing de Malaysia Airlines.

Azharuddin Abdul Rahman, le chef de l'aviation civile malaisienne, a déclaré lundi qu'aucun de ces deux indices n'a été confirmé par les autorités, et que des échantillons de carburant avaient été prélevées pour être analysés. «Malheureusement, nous n'avons trouvé aucun objet provenant de l'appareil, encore moins l'appareil lui-même», a-t-il déclaré.

Dimanche, le chef de l'armée de l'air malaisienne a déclaré qu'«il existe une possibilité réelle que l'avion ait fait demi-tour», affirmant que ce scénario était «corroboré par la surveillance radar civile». Le PDG de Malaysia Airlines a refroidi cette piste en déclarant qu'une telle manœuvre aurait dû déclencher des alertes, ce qui n'a pas été le cas.

40 navires et 34 avions appartenant à neuf pays différents prennent part aux recherches au large du Vietnam et de la Malaisie.

Que lui est-il arrivé?

C'est l'autre grande interrogation. Là encore les indices restent minces à l'heure actuelle et toutes les hypothèses restent ouvertes. Aucun signal de détresse n'a été envoyé depuis l'avion disparu, ce qui tendrait à prouver que l'avion a subi une panne catastrophique ou une explosion.

Selon certains experts, l'incapacité à trouver des débris malgré les moyens très importants mis à contribution pourrait signifier que l'avion se soit désintégré à 10.000 mètres d'altitude.

La présence de deux passagers avec de faux passeports avait donné du poids à la thèse d'un attentat terroriste, mais les dernières informations ont refroidi cette piste, même si elle reste une des possibilités.

D'abord, Kuala Lumpur est une ville de départ pour de nombreux migrants illégaux en partance pour l'Europe via l'Afrique ou Pékin, comme le confirme un diplomate européen en poste dans la capitale malaisienne à Reuters.

Ensuite, la directrice de l'agence de voyage qui a réservé les tickets des deux passagers suspects a déclaré au Financial Times qu'elle les avait mis sur ce vol via Pékin parce que c'était le moins cher, ce qui voudrait dire que les deux hommes n'avaient pas visé le vol Kuala Lumpur-Pékin en particulier pour un éventuel attentat.

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