Le gouvernement grec a annoncé, ce mardi 11 juin, la fermeture du groupe de télévision publique ERT, du fait d'une gestion catastrophique selon le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou.
«La diffusion de ERT s'arrêtera après la fin des programmes ce soir», avait-il déclaré mardi en fin d'après-midi. Vers 23h heure locale, les chaînes de la radio-télévision publique ont cessé d'émettre, l'émetteur principal situé sur une montagne près d'Athènes ayant été neutralisé par la police, selon une source syndicale citée par l'AFP. La radio grecque indépendante Radio Bubble affirmait elle aussi que la diffusion avait progressivement cessé sur les différentes chaînes.
ERT est désormais plongée dans le noir. Voilà à quoi ressemblent les dernières images d'une chaîne avant sa mort, et juste après:
#ert twitter.com/Konstantina_So…
— Konstantina Gantela (@Konstantina_Son) 11 juin 2013
"Just before my screen went blank a presenter said riot police could be seen approaching transmitters." Greece. Now. twitter.com/trillingual/st…
— Daniel Trilling (@trillingual) 11 juin 2013
et voila fini... twitter.com/vangelisdemiri…
— vangelis demiris (@vangelisdemiris) 11 juin 2013
Le porte-parole du gouvernement a assuré que l'organisation publique rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre de salariés bien moindre. «Mais il n’y a pas d’agenda, pas de calendrier», faisait remarquer à Slate le journaliste grec Vangelis Demeris, correspondant à Bruxelles d'ERT de 2001 à février 2013, dans une interview réalisée mardi soir par téléphone.