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Explosions de Boston: courir un marathon, puis couvrir une explosion

A Boston, Massachusetts, le 15 avril 2013. REUTERS/Dan Lampariello
A Boston, Massachusetts, le 15 avril 2013. REUTERS/Dan Lampariello

Temps de lecture: 2 minutes

Si vous lisez la presse anglo-saxonne, vous avez peut-être lu cet article du New York Times sur les explosions de Boston. C'est un reportage détaillé des événements qui ont causé la mort de plusieurs personnes ce 15 avril aux Etats-Unis, et une centaine de blessés.

L'un des journalistes qui le signent, John Eligon, venait de courir lui-même le marathon, avant de remettre sa casquette de reporter.

Eligon était déjà rentré chez lui et sortait de la douche quand il a entendu un message vocal de sa rédaction lui demandant de retourner sur place pour couvrir les événements, rapporte le Huffington Post. Après avoir couru 40 kilomètres, il a donc sauté dans un taxi pour retourner sur les lieux:

«J'adore l'actualité brûlante, donc soudain, l'idée même que je venais juste de faire cette course et que mon corps était endolori avait disparu.»

Même sentiment et même adrénaline chez d'autres confrères, car Eligon n'est pas le seul à s'être mué de participant de l'événement à observateur. Le Huffington Post énumère: Colleen McCain Nelson (du Wall Street Journal) Vernon Loeb (Washington Post), Michael Rezendes (Boston Globe), David Leon Moore (USA Today) et Jessica Meyers (Politico) furent dans la même situation.

Dans le Wall Street Journal, on peut ainsi lire un compte-rendu personnel des événements. Colleen McCain Nelson, qui n'avait passé la ligne d'arrivée que quelques instants plus tôt, évoque la surprise, la stupeur, l'inquiétude puis la panique. «En ce jour de marathon, la ligne d'arrivée était le lieu le plus triste qui soit

C.P.

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