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La présidentielle 2012 n’est même pas finie que les sondeurs américains réalisent déjà des enquêtes sur celle de 2016. L’institut Public Policy Polling vient ainsi de publier un sondage auprès des électeurs du New Hampshire, Etat où a lieu traditionnellement une des premières primaires pour l’investiture républicaine et démocrate.
Ce sondage réalisé auprès de 400 à 550 électeurs de chaque camp, avec donc une marge d’erreur de plus ou moins 4 à 5 points, place nettement en tête, côté démocrate, l’actuelle secrétaire d’Etat Hillary Clinton (55%) devant le vice-président Joe Biden (9%). Une poignée d’autres candidats, comme le gouverneur de l’état de New York Andrew Cuomo et la candidate aux élections sénatoriales du Massachusetts Elizabeth Warren, se détachent quand les noms de Clinton et Biden ne sont pas proposés.
Côté républicain, le gouverneur du New Jersey Chris Christie arrive en tête avec 24%, quatre autres noms (l’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, fils et frère des deux anciens présidents, l’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee, le sénateur de Floride Marco Rubio et le sénateur du Kentucky Rand Paul) atteignant ou dépassant les 10%. Christie sera fin août le keynote speaker (orateur principal) de la convention républicaine de Tampa (Floride), poste qu’ont occupé par le passé, comme le relève la presse de son Etat, Roosevelt, Reagan, Clinton ou Obama.
Le représentant du Wisconsin Paul Ryan, choisi comme colistier cette année par Mitt Romney, atteint lui 8%, mais ce sondage a été réalisé en grande partie avant sa «promotion».
En cas de réélection le 6 novembre, Barack Obama ne sera pas autorisé à se représenter, le 22e amendement de la Constitution américaine interdisant à quelqu’un d’être élu président plus de deux fois. En revanche, rien n’interdit à Joe Biden de se présenter après huit ans de vice-présidence —c’était par exemple le cas de George H.W. Bush, élu en 1988 après avoir été huit ans le vice-président de Ronald Reagan.
En mai dernier, Biden, qui aura 74 ans en 2016, a affirmé ne pas avoir pris de décision pour 2016. En juin, sa femme Jill a elle expliqué ne pas savoir si c’était «sa dernière campagne» et a ajouté qu’il ferait «un grand président».
Hillary Clinton a elle d’ores et déjà annoncé qu’elle n’occuperait pas de poste au sein d’une administration Obama II, ce qui n’empêche pas l’idée d’une candidature de faire l’objet d’intenses spéculations médiatiques.