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Sur la piste du trésor nazi grâce à une partition de musique

<a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Qaumi_Tarana_Sheet_Music.png">Partition de musique</a>. Government of Pakistan via <a href="http://creativecommons.org/publicdomain/mark/1.0/deed.en">Wikimedia Commons</a>
Partition de musique. Government of Pakistan via Wikimedia Commons

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Der Spiegel, UPI, Yahoo News

La légende est connue, les nazis du IIIe Reich, avant que leur régime ne s’effondre, auraient caché une partie de leur trésor de guerre. Où? On ne sait pas trop, et c’est peut être pour ça qu’on croit régulièrement en retrouver des petits bouts un peu partout: dans le bunker de Nuremberg, en République Tchèque, ou encore au Danemark.

Le dernier en date est Leon Giesen, un réalisateur et musicien néerlandais, persuadé que le trésor est caché dans la petite ville allemande de Mittenwald, depuis qu’il a réussi à déchiffrer un code secret inscrit sur une partition de musique, raconte Der Spiegel.

Selon la légende, Martin Bormann, le secrétaire personnel d’Adolf Hitler, aurait inscrit des lettres et des dessins sur la partition de Marsch-Impromptu du compositeur Gottfried Federlein, qui conduiraient tout droit au trésor. Un aumônier militaire devait ensuite récupérer la précieuse partition pour la transporter jusqu’à Munich. Ce qui n’est jamais arrivé. La partition a fini entre les mains d’un journaliste néerlandais, Karl Hammer Kaatee. Ne parvenant pas à déchiffrer le code, celui-ci a rendu le papier public pour obtenir de l’aide. Et c’est là que Leon Giesen entre en jeu.

Sa théorie: la phrase ajoutée à la partition «Wo Matthias die Saiten Streichelt» («Où Mathieu pince des cordes»), serait une référence au luthier Matthias Klotz qui a fait de Mittenwald, en Bavière, une ville réputée pour ses violons. Quant aux portées, elles reproduiraient graphiquement le tracé de la ligne de chemin de fer de la ville en 1940. Au bout de la ligne: le trésor.

Il serait composé d’une petite partie des réserves de la Reichsbank, qui avait tout transféré en Bavière peu avant la fin de la guerre. Au moment de la défaite allemande, des lingots d’or et de l’argent auraient disparu et n’auraient pas été donnés aux Alliés, explique UPI.

La municipalité a autorisé l’organisation de forages, qui ont commencé quelques semaines plus tôt, pour «clarifier» la situation. L’histoire du trésor caché fait depuis longtemps maintenant les gros titres de la presse locale et les habitants de la petite ville de Bavière sont impatients de voir ce que le réalisateur va finir par trouver.

Et pour le moment, ce n’est rien d’autre qu’une «grande quantité de métaux non identifiés». «Les géologues appellent ça une anomalie, une substance qui ne devrait pas être ici», a expliqué Giesen, qui ne compte pas abandonner là. Il prévoit maintenant de lancer un financement participatif pour faire appel à un spécialiste des excavations et des explosifs et souhaite réaliser un documentaire sur le sujet.

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