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Des métaux toxiques dans les rouges à lèvres

<a href="http://www.flickr.com/photos/luschei/937179964/">AWOL Lipstick</a> / pawpaw67 via FlickrCC <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr">License by</a>
AWOL Lipstick / pawpaw67 via FlickrCC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Smithsonian Magazine, Berkeley

Les chercheurs de l’Ecole de santé publique de Berkeley ont testé 32 différents types de rouge à lèvres et de gloss que l’on trouve en général dans les allées des magasins de cosmétiques.

Ils y ont détecté un grand nombre de métaux –du cadmium, de l’aluminium, du manganèse ou du chrome– qu'on a plus l'habitude de voir cités pour la fabrication des batteries que de cosmétiques. Ces métaux sont présents en quantité suffisamment importante pour alerter les chercheurs sur un possible problème de santé.

Etant donné que l’on ingère (ou que l'on transfère, en embrassant par exemple) une partie de ce que l’on met sur nos lèvres, cette découverte est une mauvaise nouvelle puisque l’aluminium est toxique pour les poumons et que le chrome est cancérogène. Le manganèse, enfin, a des effets toxiques sur le système nerveux.

Ne vous précipitez tout de même pas pour jeter votre tube de rouge à lèvres. Selon les recherches, une consommatrice moyenne ingèrerait environ 24 milligrammes de produit par jour (la consommation pouvant aller jusqu'à 87 milligrammes par jour pour quelqu'un quii passerait son temps à retoucher son maquillage).

La principale auteure de l’étude, S. Katharine Hammond, professeure en santé environnementale, estime que les niveaux de métaux trouvés, bien que peu élevés, pourraient avoir un effet sur le long terme. Pour S. Katharine Hammond, ces niveaux devraient alerter les autorités de régulation, en particulier parce que cela peut se révéler dangereux pour de jeunes enfants qui ingèreraient de ces produits en jouant avec...

Que trouve-t-on d’autre dans le rouge à lèvres? Le Smithsonian ajoute qu’on peut également dénicher de la cire d’abeille, utilisée pour la pigmentation ainsi que de l’huile de castor pour sa qualité graisseuse et sa brillance. Et plus inquiétant, du plomb.

En 2007, à la suite d’une campagne pour des cosmétiques sûrs pour la santé, les Américains découvraient que le plomb était présent dans 60% des produits issus de 33 grandes marques de rouge à lèvres. La Food and Drug Administration avait réalisé sa propre étude, qui avait fait plus que confirmer cette information. L'administration avait mesuré des taux de concentration de plomb quatre fois supérieurs à ceux découverts dans la précédente étude.

La dernière étude en date, menée par les chercheurs de Berkeley, est en revanche plus rassurante à ce sujet: les niveaux de plomb trouvés y sont en général inférieurs au niveau acceptable.

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