Entre 1973 et 2013, l’industrie musicale est passée, entre autres, par le vinyle, la cartouche 8-pistes (8-track tape), la K7, le CD ou encore le SACD (un flop qui rappelle celui –annoncé– du Blu-ray), avant de faire face dès 2004 à l’explosion des formats numériques, du streaming aux téléchargements sur téléphones mobiles.
Les graphiques, réalisés par le site Digital Music News, s’appuient sur la totalité des données mises à disposition par la Recording Industry Association of America (RIAA), équivalent américain de la Sacem. Les données ne concernent que les ventes aux Etats-Unis et chaque camembert représente 100% des revenus totaux générés par les enregistrements.
Les transitions de formats sont frappantes. La cassette prend le pas sur le vinyle dans les années 1980, seulement pour être supplantée par le CD dès 1991. A chaque décennie, son format emblématique, avec une pointe de nostalgie, souvent renouvelée, pour le vinyle.
Comme en témoigne cette infographie de Visual.ly, les ventes de vinyles se sont multipliées à l’heure de gloire du CD, et connaissent un regain vigoureux depuis 2008.