France

Copé remporte la présidence de l'UMP avec 98 voix d'avance, quatre de moins qu'Aubry pour le PS en 2008

Jean-François Copé prononce son discours de victoire, le 19 novembre 2012. REUTERS/Gonzalo Fuentes.
Jean-François Copé prononce son discours de victoire, le 19 novembre 2012. REUTERS/Gonzalo Fuentes.

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur UMP.org

Record battu: après 24 heures de recomptage, la commission interne de l'UMP chargée du contrôle des opérations électorales (Cocoe) a déclaré Jean-François Copé vainqueur de l'élection pour la présidence du principal parti d'opposition avec, sur environ 175.000 votants, 98 voix d'avance sur François Fillon, quatre de moins que lors de l'élection de Martine Aubry face à Ségolène Royal à la tête du PS en 2008.

Selon les chiffres rendus publics par le sénateur Patrice Gélard, président de la commission, un peu avant 23 heures, Jean-François Copé a recueilli 87.388 voix (50,03%) et François Fillon 87.290 voix (49,97%). En 2008, après une nuit de palabres et de contestations, Martine Aubry l'avait elle emporté de 42 voix sur Ségolène Royal sur un total de 135.000 bulletins, mais après examen des contestations par la commission de recolement du PS, son avance avait été portée à 102 voix.

Lors d'une allocution, le maire de Meaux a annoncé qu'il avait téléphoné à son rival pour l'inviter à le «rejoindre»:

«Mes mains et mes bras sont grand ouverts. [...] Je n'ai ni amertume ni rancoeur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise.»

François Fillon a lui affirmé qu'il prenait acte du résultat mais ne s'en satisfaisait pas.

Dimanche soir, les deux hommes s'étaient successivement déclarés vainqueurs un peu avant minuit: Jean-François Copé avait annoncé en direct à la télévision sa victoire vers 23h30 en se félicitant que les militants lui aient accordé «la majorité de leur suffrages»; un quart d'heure plus tard, François Fillon, en se fondant sur la remontée de tous les résultats, avait revendiqué une «courte victoire» de 224 voix en attente de confirmation de la Cocoe. «Je ne laisserai pas voler la victoire aux militants», avait ajouté l'ancien Premier ministre.

Toute la journée de lundi, l'incertitude la plus grande avait régné sur le nom du vainqueur et sur l'écart final, comme en témoignent les informations qui filtraient.

Chaque camp avait soulevé l'hypothèse d'irrégularités dans plusieurs fédérations, mais la Cocoe a annoncé n'avoir modifié aucun résultat dans les fédérations contestées.

La participation des quelque 300.000 adhérents du parti aura au final dépassé les 58% et le résultat a démenti ce qu'annonçaient les sondages de préférence réalisés auprès des sympathisants UMP, qui donnaient François Fillon largement en tête.

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