Pour la première fois depuis son entretien avec Claire Chazal au 20h de TF1 en septembre 2011, Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du FMI et longtemps probable candidat socialiste à la présidence de la République, donne une interview au Point à paraître jeudi 11 octobre.
«Je sens la possibilité de m'investir dans de grands projets internationaux, de participer à la réalisation de choses importantes qui pourraient vraiment contribuer à changer la vie des gens, dans des endroits du monde qui ont besoin d'aide. Pour l'instant, je suis encore entravé par ma situation.»
Dominique Strauss-Kahn, exonéré de poursuites pénales aux Etats-Unis, où il reste cependant visé par un procès au civil pour l'affaire du Sofitel, a été mis en examen en France pour «proxénétisme en bande organisée» dans l'affaire du Carlton de Lille (l'enquête pour viol a été classée sans suite).
Un long entretien (7 pages selon PureMedias) pour en finir avec les médias? L'ancien directeur du FMI souhaite que ces derniers cessent leur «traque» contre lui:
«Je n'ai plus de responsabilités publiques, je ne suis plus candidat à rien. Je n'ai jamais été condamné, ni dans ce pays ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l'objet d'une traque médiatique qui, certains jours, ressemble à une chasse à l'homme. (...) Qu'on me laisse tranquille!»
Cet été, la presse avait révélé que Dominique Strauss-Kahn s'était séparé de sa femme Anne Sinclair. Le dernier des épisodes d'un feuilleton qui dure depuis l'affaire de New York, le 14 mai 2011.