Life

Un pirate informatique risque jusqu'à 35 ans de prison pour avoir téléchargé illégalement des millions d'articles du MIT

<a href="http://www.flickr.com/photos/ifl/7250136384/">Aaron Swartz</a>/Peretz Partensky via FlickrCC <a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr">License by</a>
Aaron Swartz/Peretz Partensky via FlickrCC License by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Wired, boing boing, Beta Beat

Le téléchargement illégal peut coûter cher. Aaron Swartz, le fondateur de Demand Progess, un comité d’activistes pour la liberté sur Internet, est accusé d’avoir téléchargé illégalement des millions de documents du Massachussets Institute of Technology (MIT) rapporte Wired.

Il risque jusqu’à 35 ans d’emprisonnement et un million de dollars d’amende pour avoir téléchargé des millions d’articles scientifiques normalement accessibles sur abonnement, explique le blog Boing Boing.

Selon le New York Times, il a téléchargé plus de quatre millions d’articles entre septembre 2010 et janvier 2011, il a reconnu les faits en juillet 2011. Wired explique que l'année dernière il avait été inculpé pour quatre crimes pour avoir piraté le réseau du MIT.

Cette inculpation a été annulée et remplacée par une accusation plus importante qui lui reproche treize crimes au total. Les nouvelles accusations sont spécifiquement datées et lui reprochent notamment d’avoir violé les conditions d’utilisation de MIT (membre d’un centre de recherche d’Harvard, Swartz disposait d’un accès d’invité au réseau du MIT) mais aussi d’accès non-autorisé à un ordinateur, de fraude informatique et d’obtention d’informations de manière illégale.

Le site d’high-tech Betabeat explique qu’Araron Swartz ne téléchargeait pas ces études scientifiques dans le but d’effectuer une recherche mais qu’il a utilisé un programme pour voler de manière continue des informations et des données de JSTOR, un système d’archivage en ligne de publications universitaires, et qui a donc planté les serveurs de JSTOR à plusieurs reprises. Le but de cette manœuvre? La gratuité de l’information.

Un chef d’accusation dispose qu'«à cause de la fréquence et du volume de ses demandes automatiques […] l’accès à JSTOR a été coupé pour des chercheurs légitimes du MIT pendant plusieurs jours d’affilée».

Swartz est accusé d’avoir changé régulièrement son adresse MAC après que le MIT avait bloqué son ordinateur. Il a aussi fourni une fausse adresse email en s’enregistrant sur le réseau et aurait introduit un ordinateur portable dans un placard du MIT uniquement afin de disposer d’une connexion continue au réseau.

cover
-
/
cover

Liste de lecture