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Cécile Duflot à Jean-Luc Mélenchon: «Viens mon lapin!»

Photo: Cécile Duflot, le 23 mai à Paris. REUTERS/Charles Platiau.
Photo: Cécile Duflot, le 23 mai à Paris. REUTERS/Charles Platiau.

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur AFP (via France 24), 20 minutes, Europe 1, Le Parisien

«J'ai envie de dire "Viens mon lapin et assieds-toi de l'autre côté de la table de gouvernement”.» Cécile Duflot a fait sourire la presse, jeudi 23 août, lors des journées d'été d'Europe-Ecologie-Les Verts à Poitiers, quand elle a été interrogée sur les critiques de Jean-Luc Mélenchon sur l’action du nouveau gouvernement, dont elle fait partie en tant que ministre du Logement.

Une déclaration qui n’est en fait pas très surprenante tant le clapier de la politique française regorge de lapins et de lièvres. L’an dernier, le député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca avait ainsi craint (rétrospectivement, à raison), que Nicolas Sarkozy ne soit lors de la présidentielle «le lièvre de la fable, qui prend son temps et lorsqu'il y va, c'est trop tard, c'est la tortue socialiste qui franchit la ligne d'arrivée».

Et si l’ancien Président s’était défendu de cette comparaison animalière pendant la campagne («Je n'y vais pas comme le lapin Duracell»), celle-ci avait déjà était faite auparavant par la journaliste Alix Bouilhaguet dans un livre sur le couple exécutif intitulé La Carpe et le Lapin.

Comparaison qui avait également servi, dans la bouche de Jean-François Copé, pour qualifier le ralliement d’Arnaud Montebourg à François Hollande pendant la primaire socialiste —on peut supposer sans grand risque de se tromper que le premier était le lapin et le second la carpe.

L’interpellation affectueuse de Cécile Duflot ne devrait d’ailleurs pas déplaire à Jean-Luc Mélenchon, familier de la comparaison animalière, même si c’est plutôt sur le registre de l'ornithologue: au fil des années, le candidat du Front de gauche à la présidentielle a notamment qualifié Marine Le Pen de «chauve-souris», Romano Prodi de «petit oiseau centriste», Arlette Chabot et Laurence Ferrari de «perruches» et Laurence Parisot de «buse».

On ne sait en revanche pas si François Hollande, qui s’était plaint pendant la campagne de l’utilisation de «noms d’animaux» à son sujet, rappellera à l’ordre sa ministre, qui s’était déjà distinguée en comparant Nicolas Sarkozy à un «crapaud».

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