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Les femmes qui ont des chats se suicident davantage

<a href="http://www.flickr.com/photos/haya_bs/4378912828/">Neko Café Club.</a> Haya BS via Flickr CC <a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr">Licence by</a>
Neko Café Club. Haya BS via Flickr CC Licence by

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Telegraph, Le Figaro

Vous avez un chat? Vous êtes une femme? Tremblez. Selon le Telegraph, une recherche, menée sur plus de 45.000 femmes, révèle que celles-ci sont plus sujettes au suicide si elles ont un chat. Non parce que les chats seraient des êtres déprimants, ou parce que les femmes qui en posséderaient se projetteraient en vieille femme, seule, aigrie, dans un appartement plein de matous (de quoi vous suicider), mais parce les défécations de chats contiennent des parasites pouvant pousser au suicide.

Les personnes qui sont en contact avec ces matières (de même que celles qui mangent de la viande crue ou des légumes non lavés), encourent donc un danger plus grand. Le parasite en question est appelé Toxoplasma gondii.

Environ un tiers de la population mondiale est infectée par le parasite en question, selon le Telegraph, «qui ne niche dans les cellules du cerveau et des muscles, souvent sans produire le moindre symptôme». Selon Le Figaro, l’infection, appelée toxoplasmose (et que les femmes enceintes connaissent bien), sévit «partout dans le monde avec une fréquence variant en fonction du climat et des habitudes alimentaires». Le quotidien précise:

«En France, un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) publié en 2005 indiquait que près de la moitié des adultes sont infectés et que le nombre de cas survenant chaque année atteint 200.000 à 300.000 dont environ 6.000 femmes concernent des femmes enceintes.»

Très souvent, l’infection est tout à fait bénigne, mais chez les personnes dont les défenses sont faibles (un individu immunodéprimé), la toxoplasmose peut entraîner des lésions cérébrales et sans traitement, la toxoplasmose cérébrale, très grave, peut engendrer des troubles psychiatriques.

Selon Teodor Postolache, professeur de psychiatrie associé à l’université de Médecine du Maryland, et co-auteur de l’étude citée par le Telegraph:

«Nous ne pouvons pas dire avec une certitude absolue que le T. gondii a provoqué les tentatives de suicide, mais nous avons trouvé une association prédictive entre l’infection et les tentatives de suicide plus tard dans la vie de l’individu, une association qui commande de conduire les études.»

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