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Les gens passent plus de temps sur MySpace que sur Google+

Le logo de Google+
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Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Wall Street Journal, Reuters, CNet

Une nouvelle étude de comScore donne un aperçu de ce que beaucoup d'utilisateurs de réseaux sociaux pensent déjà: presque personne n'est sur Google+, et ceux qui y sont n'y passent pas beaucoup de temps.

Les internautes utilisant des ordinateurs personnels –comScore ne donne pas les chiffres pour l'utilisation de téléphones mobiles– ont passé en moyenne à peine 3 minutes par mois sur Google+ entre septembre 2011 et janvier 2012, contre 6 à 7 heures par mois sur Facebook, rapporte le Wall Street Journal.

Même MySpace s'en sort mieux que Google+ pour retenir les utilisateurs, note Reuters: MySpace a environ 27 millions de visiteurs en moins que le réseau social de Google, mais les gens y passent trois fois plus de temps.

Une porte-parole de Google déclare au Wall Street Journal que les données de comScore sont «dramatiquement moins élevées» que les chiffres internes de Google, expliquant à Reuters qu'il est «très difficile pour une entreprise tierce de monitorer ou mesurer» la performance de Google+. Un responsable de management de projet a affirmé que le site «progressait selon tous les indicateurs qui intéressent» l'entreprise. 

Deux communiqués qui ne réfutent pas ce que de nombreux utilisateurs –et marketeurs– pensent de la stagnation du site, d'après le Wall Street Journal, qui qualifie Google+ de «ville fantôme virtuelle».

Le but principal de Google+ est de collecter des données personnelles sur ses utilisateurs pour pouvoir les revendre aux publicitaires sur tous les autres sites de Google (pour «améliorer les produits» de Google d'après son président, que Slate a pu interviewer en décembre dernier).

Vu ses nouvelles règles de confidentialité –très controversées, particulièrement en France où la Cnil a demandé un report de leur mise en oeuvre, refusé par Google–, reste à savoir si ses utilisateurs seront prêts à donner davantage de données personnelles à l'entreprise qu'elle n'en a actuellement.

Mais tout le monde ne croit pas à l'échec de Google+. Un journaliste de CNet estime notamment que s'en tenir uniquement aux chiffres de comScore donne une idée incomplète de l'utilisation des réseaux sociaux, et croit en un futur à long terme de Google+.

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