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Les conflits possibles en 2012

Un manifestant tire dans une bombe lacrymogène- Amr Dalsh/ Reuters
Un manifestant tire dans une bombe lacrymogène- Amr Dalsh/ Reuters

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur BBC News, L'Express, Le Monde

Avec une grande partie du Moyen-Orient en pleine mutation, des soupçons se renforçant sur les ambitions nucléaires de l’Iran, les aggravations de la crise politique au Pakistan, l’escalade de la violence djihadiste au Nigeria, autant de conflits potentiels qui risquent de poindre dans les années à venir, analyse BBC News.

Tout d’abord en Afghanistan, même si la situation change, les attaques meurtrières ne sont pas pour autant près de disparaître. L’Otan annonce le retrait de ses forces de combat d'ici fin 2014 mais l'éventuel départ des forces étrangères ne rimera pas nécessairement avec la fin du conflit. L'idée est d'accélérer la formation des forces de sécurité afghanes afin qu’elles puissent maintenir un semblant de sécurité nationale et contrer al-Qaida.

Au Paskistan, l’année commence avec une crise politique. Le Premier ministre, Yusuf Raza Gilani, n’ira sans doute pas à la fin de son mandat qui expire en 2013. Crise qui pourrait se solder par des élections anticipées. D’autant plus que le pays dispose d’un gouvernement civil faible et d’un gouvernement militaire tout puissant, ce qui accentue la méfiance de Washington envers Islamabad.

Au Nigeria, le groupe terroriste Boko Haram multiplie les attentats pour déstabiliser le gouvernement du président Goodluck Jonathan. Jeudi 5 janvier, Boko Haram revendique trois attaques à la bombe dans le nord du pays et le porte-parole du mouvement, Abul Qaqa, lance «un ultimatum de trois jours aux chrétiens pour quitter le nord du Nigeria», rapporte Le Monde.

En Iran, le programme nucléaire suscite une crainte de plus en plus vive, précisément en Israël –qui se sent le plus menacé par l’Iran et qui doit choisir entre deux options. Accepter de vivre à côté de l’Iran doté d’armes nucléaire et dont les missiles sont à portée d’Israël ou lancer une frappe préventive et prendre le risque d’une guerre incertaine, comme l'explique Le Point.

En Irak, le départ des forces américaines après 9 ans de présence militaire n’a pas mis fin aux violences dans le pays. Au contraire, le pays a semblé basculer dans une sorte de chaos avec des attentats suicides qui se sont multipliés, faisant encore 21 morts à Bagdad, jeudi 5 janvier, rapporte L’Express. Les tensions entre la minorité sunnite irakienne et le gouvernement à majorité chiite du Premier ministre Maliki Nouri ne cessent de s’accroître.

Le Yémen est toujours secoué par les manifestations d’opposition au régime du président Saleh, et l’année 2012 sera cruciale pour voir si le pays peut sortir de l’impasse.

En Libye, les milices ne veulent pas rendre les armes et l’on craint que l’artillerie pillée dans les stocks de Mouammar Kadhafi se répande au Mali et que les missiles tombent aux mains des terroristes.

La région du Sahara, où al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) retient encore 12 Européens en otage, reste un lieu à haut risque pour les Occidentaux.

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