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Facebook veut poursuivre Mark Zuckerberg en justice

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Los Angeles Times, Holes in internet, El Mundo, The Next Web

Vous avez bien lu, Facebook menace d'engager des poursuites contre Mark Zuckerberg. Mais en fait, comme l'explique le Los Angeles Times, il ne s'agit pas de son célèbre fondateur Mark Zuckerberg, mais d'un autre Mark Zuckerberg, un entrepreneur israélien qui a –en toute légalité– changé son nom le 7 décembre après s'être retrouvé engagé dans une bataille judiciaire inextricable contre… Facebook.

Une mesure de rétorsion originale et un moyen astucieux pour se faire connaître, même si apparemment sa famille n'était pas vraiment au courant.

En tout cas, l'opération de communication est un succès. Plus de 4.400 personnes aiment aujourd'hui la page Facebook créée par le nouveau Mark Zuckerberg qui s'intitule «I'm Mark Zuckerberg» (Je suis Mark Zuckerberg).

Il a aussi ouvert un compte Twitter avec son nouveau nom. Et on peut voir sur le site du nouveau Mark Zuckerberg, MarkZuckerbergOfficial.com, son nouveau passeport.

Le Mark Zuckerberg parti en guerre contre Facebook s'appelle ou s'appellait Rotem Guez. Des lettres envoyées le 1er septembre et le 14 décembre par le réseau social le menacent de poursuite parce que sa société, the Like Store, qui aide les entreprises et les particuliers à augmenter leur nombre de «J'aime» (Likes) sur leurs pages Facebook viole les règles de fonctionnement du réseau et n'a pas le droit de commercialiser les appréciations. Facebook exige que la société Like Store cesse ses activités et que Rotem Guez, devenu Mark Zuckerberg, n'ait plus jamais accès au site, à la plateforme et aux services de Facebook.

Le conflit remonte au début de l'année et cette sommation envoyée par Facebook apparaît comme une mesure de rétorsion, car Rotem Guez a porté plainte contre Facebook le 29 janvier 2011 parce que Facebook ne «voulait pas lui rendre son profil, qui avait été hacké, sans aucune raison apparente et légitime». D'après Rotem Guez devenu Mark Zuckerberg, il s'agissait déjà d'une tentative d'intimidation de Facebook pour mettre un terme aux activités de sa société the Like Store.

Aujourd'hui, difficile d'imaginer la suite judiciaire d'une affaire compliquée sur laquelle la justice ne s'est pas encore prononcée et que Rotem Guez a rendu sciemment encore plus confuse. Sa stratégie consiste manifestement à montrer à Facebook son pouvoir de nuisance et à obtenir ainsi une négociation favorable. Reste à savoir si Mark Zuckerberg va céder à Mark Zuckerberg?

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