France / Politique

Le candidat Hollande faute-t-il par son silence dans les médias?

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Le Figaro, Libération

Lors de la primaire socialiste, dont le président du conseil général de Corrèze, François Hollande, est sorti vainqueur, c'est la surexposition médiatique des candidats qui était mise en cause –notamment la comptabilisation de leur temps de parole par le CSA– par la majorité.

A présent, c'est la relative absence du candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012 qui est mise en relief. Une absence qui pourrait être synonyme de désorganisation, craignent certains au PS, rapporte Le Figaro.

La «crise plaide pour aller plus vite», témoigne un membre de la direction du Parti socialiste. Une crise de la zone euro sur laquelle est revenu François Hollande lors de différentes interventions médiatiques sur Europe 1 ou en entretien au Monde bien qu'il peine à adopter une position précise, estime un autre article du Figaro. François Hollande n'a pas encore son programme présidentiel –actualisé avec les dernières prévisions de croissance en janvier– ni son équipe de campagne.

«On respecte le calendrier qu'on a en tête, il n'y a pas à se presser», argue Stéphane Le Foll, chargé avec Pierre Moscovici de l'organisation et de la coordination de l'équipe de campagne. Une diète médiatique assumée par le candidat dans un entretien à Libération dans lequel il explique qu'il n'est pas le «contre-président» mais le «prochain» et qu'il présentera le «projet présidentiel au bon moment, quand les Français seront dans le débat sur le choix de leur avenir et sur le jugement du mandat précédent, c'est-à-dire au début de l'année prochaine».

A droite, ce silence est interprété comme une absence de lisibilité et d'unité du PS. «François Hollande est très, très absent depuis le début de cette crise», soutenait Jean-François Copé le 2 novembre. Sur la question du référendum proposé par le chef du gouvernement grec Georges Papandréou, Arnaud Montebourg s'était distancié de la ligne neutre du PS en saluant une «décision intelligente» alors que les réactions de François Hollande et Martine Aubry mettaient l'accent sur «un défaut de gouvernance de la zone euro» en rappelant l'«ampleur des difficultés» que connaissent actuellement les Grecs.

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