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Le temps de parole d'Audrey Pulvar décompté?

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Le Figaro, Le Point

Le temps de parole de la journaliste Audrey Pulvar pourrait bien être décompté au profit du PS lorsque la campagne sera officiellement lancée, selon un article du Figaro.

L'article relève que la journaliste, jusqu’alors assez discrète, a surpris par sa présence aux côtés de son compagnon, Arnaud Montebourg, le soir du premier tour de la primaire socialiste le 9 octobre.

«En période électorale, chaque soutien à un candidat est décompté» précise le Conseil Supérieur de l’Audiovisel (CSA), à l’origine de la proposition. «Si à ce moment-là Mme Pulvar exprime un soutien en faveur d'un candidat, elle sera décomptée, comme tous les autres soutiens. Ainsi, les interventions des artistes qui s'expriment en faveur de tel ou tel candidat sont-elles prises en compte.»

La journaliste, dont la relation avec Arnaud Montebourg est médiatisée depuis 2010, anime deux émissions avec une audience très importante et où elle est amenée à interviewer des personnalités politiques de gauche et de droite: la tranche 6-7h sur France Inter et l’émission «On n’est pas couchés» avec Laurent Ruquier le samedi soir sur France 2.

Son soutien médiatique l’amènera-t-elle après Anne Sinclair (épouse de Dominique Strauss-Kahn), Béatrice Schöneberg (épouse de Jean-Louis Borloo), Valérie Trierweiler (compagne de François hollande) à les abandonner? Selon les sources du Figaro, elle a déjà renoncé à interviewer des personnalités politiques sur France Inter.  

Contre les critiques qui lui sont faites de ne pas être impartiale, Audrey Pulvar se défend dans un article du point.fr.  Elle explique tout d’abord pourquoi elle n’est pas allée voter à la primaire socialiste: «J'estimais que je ne pouvais pas, en tant que journaliste, participer à un scrutin où n'est représentée qu'une famille politique et pour laquelle il fallait signer un engagement à soutenir les valeurs de la gauche.» Elle conteste également que sa présence aux côtés d’Arnaud Montebourg, le soir de la primaire socialiste, puisse avoir un impact sur l’opinion publique:

«En onze mois de campagne d'Arnaud, je n'ai jamais été de ses déplacements. Je ne connaissais même pas son équipe de campagne. J'ai étanchéifié notre vie par rapport à sa campagne. Je ne me suis montrée à ses côtés hier que parce que sa campagne est finie.»

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