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Les nouvelles technologies nuisent à notre sommeil

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Huffington Post UK, L'informaticien, Wall Street Journal

De plus en plus de spécialistes tentent d’évaluer l’impact des nouvelles technologies sur notre sommeil, à la fois sur la qualité et la quantité, rapporte le Huffington Post UK.

L’hôpital Capio Nightingale de Londres dispose d’un service spécialisé pour les adolescents surnommés screenagers (contraction de «écran» et «adolescent»). Selon une étude menée par l’établissement, «63% des enfants âgés de 11 à 18 ans se sentent accros à Internet».

Les patients de ce service apprennent à se détacher de leur dépendance à la technologie qui peut provoquer chez eux agitation, anxiété et même une possible dépression. Selon le docteur Ramlakhan, cette dépendance peut conduire à «l’incapacité d’avoir la quantité nécessaire de  sommeil réparateur», avec les risques que cela implique: manque d’énergie, déséquilibre psychique, baisse de la concentration, troubles de la mémoire…

Les gens peuvent être tellement «mentalement saturés» par les technologies qu'il devient pour eux difficile de dormir profondément et offrir le repos nécessaire à son esprit. Un patient exprime son ressenti ainsi:

«Ça me fait comme si j’avais un singe dans la tête.»

Un patient du docteur Ramlakhan, un avocat «toujours exténué» avait la fâcheuse habitude de dormir «avec son Blackberry en marche sous son oreiller».

La solution du couvre-feu

Selon L’Informaticien, une étude réalisée par l'Université de Cambridge  au Royaume-Uni a démontré que plus d'un tiers des personnes se sentent «dépassées» par la technologie, dans le sens où les gens ne maîtrisent plus leur consommation. Chez les enfants, ce taux atteint 43%.

Les jeux vidéo sont particulièrement visés car jouer avant d’aller se coucher rend «physiologiquement excité» pendant les heures qui suivent et perturbe le sommeil. Pour Michael Breus, un médecin contributeur du Huffington Post, une solution possible serait de s’imposer un «couvre-feu électronique» en arrêtant l’utilisation de tout appareil technologique une heure avant le coucher. C’est qui est important, c’est d’être «conscient de son niveau de dépendance à ces technologies».

La tendance est de plus en plus au «débranché». Aux Etats-Unis, certains hôtels proposent désormais des séjours digital detox pour se désintoxiquer du numérique, rapporte le Wall Street Journal. Une jeune cadre commerciale de 29 ans ayant testé l’offre explique qu’elle avait parfois eu la sensation d’être «nue» sans son smartphone mais qu’elle a apprécié de pouvoir l’éteindre et de continuer à se «sentir bien sans vérifier les mails».

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