Économie

Cinq leçons monétaires pour une nation en crise

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Washington Post, Yahoo finance, Vigile, Ecopublix

D’un côté, de nombreux pays du monde ont souffert de la crise financière de 2008 et peinent à remonter la pente, de l’autre la Suède est la «rock star de la reprise», explique le Washington Post. Croissance rapide, création d’emplois, gain d’avantages concurrentiel, la Suède pourrait donner des leçons aux Etats-Unis ou au Japon.

La Suède n’a pas été épargnée par la crise de 2008/2009, mais elle a su rebondir. Son taux de croissance était de 5,5% en 2010, rappelle Option finance sur Yahoo, autrement dit le plus élevé des nations développées d’Europe... Car elle a su apprendre de ses erreurs après la crise financière qu'elle a connu dans les années 1990. Elle a ainsi créé un système économique et financier plus résistant, souligne le Washington Post en citant un vieux dicton: «Brûle ta langue une fois sur le lait chaud et tu vas commencer à souffler sur le yaourt.» Le journal analyse en cinq points le fonctionnement monétaire de l'économie suédoise:

Garder de l’ordre dans les finances pour manœuvrer en cas de problème

Le pays tente ainsi de rester en excédent budgétaire.

La relance budgétaire est plus efficace quand elle est automatique

La Suède investit dans ses infrastructures et les chômeurs bénéficient d'un revenu, d’une couverture médicale et des autres services dont ils ont besoin.

L’utilisation d’une politique monétaire agressive grâce à une banque centrale crédible

Lors de la crise de 2008, la Riksbank (la banque centrale suédoise) a baissé ses taux d’intérêts à courts termes à environ 0, elle a élargi la taille du bilan et a inondé le système financier de liquidité.

Conserver la valeur d’une monnaie flexible

La Suède a refusé d’adopter l’euro. La valeur de la couronne suédoise est une soupape de sécurité dans les crises lorsque les investisseurs cherchent un endroit sûr pour mettre leur argent.

Les banques feront toujours des erreurs, mais il faut juste s’assurer qu’elles ne provoquent pas des pertes dans l’économie

Pendant la crise, la banque fédérale a bien sûr prêté de l’argent aux banques, mais les pertes étaient plus gérables que celles de leurs homologues aux Etats-Unis ou en Europe. Très vite, elles pouvaient rejouer leur rôle normal: fournir des prêts et soutenir la croissance.

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