Akiko
Wada a quitté le Japon pour le Pakistan en 1987. Elle y vogageait en
sac à dos avec des amis, mais une fois arrivée dans le village tribal de
Balanguru, elle n’a plus jamais voulu repartir, apprend-on sur BBC News.
Akiko
a donc rejoint la tribu des Kalash, les maîtres des lieux. Ceux-ci
étaient habitués à la présence d’étrangers, ayant accueilli plusieurs
anthropologues venus étudier leurs moeurs: ils n’ont pas du tout été
hostiles à l’installation d’une touriste japonaise parmi eux.
Akiko
a donc abandonné toute technologie moderne, a appris le dialecte kalash
et s’est même mariée, même si l’union n’a pas duré. Elle est très
respectée, notamment pour avoir mis en place un système de fabrication
de papier qui leur permet de gagner un peu d’argent. Au dernier festival
Kalash, elle était assise au centre, avec les «Anciens».
Mais
la Japonaise «naturalisée» déplore la modernisation de la tribu, qui
est également influencée par les Islamistes. Les Kalash ne sont plus «aussi purs»
qu’ils l’étaient à son arrivée regrette-t-elle, en partie à cause des
politiques qui viennent faire de la propagande dans leurs montagnes.
Que vont devenir les fonds d'aide à l'avortement américains?
Depuis l'abrogation de l'arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême, certains États américains appliquent à nouveau des lois antérieures à 1973. Ce qui rend difficile, voire impossible, le travail des associations et fonds aidant l'accès à l'IVG.