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Il veut faire pousser des concombres dans l'espace

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur News 24, Cbc, Digitaltrends, Space.com

Le concombre a été un temps accusé, à tort, de véhiculer la bactérie E. coli O104, qui a déjà fait 22 morts et contaminé plus de 2.200 personnes, mais il reste des gens qui rêvent de pouvoir retrouver le goût de ce curcubitacée.

Triste de ne pas avoir pu manger le fameux légume-fruit avant son départ pour six mois dans l’espace, Satoshi Furukawa, un astronaute japonais, a décidé d’en faire pousser à bord de la station spatiale. Il explique dans un article de news 24: 

«Nous espérions être autorisés à manger du concombre, mais nous n’avons pas pu.»

CBC news raconte que ce Japonais doit décoller mercredi 8 juin, en compagnie du cosmonaute russe Sergei Volkov et de l’astronaute de la Nasa, Michael Fossum. De nouveaux programmes d’expérimentations envisagent la culture du concombre par les astronautes pour leurs propres récoltes.  Les missions spatiales coûtent en effet des milliards de dollars, mais aucun programme de culture à bord des stations spatiales n’avait été réellement mis en place auparavant. 

Le Japon est maintenant le premier à tenter d’améliorer les approvisionnements alimentaires dans l’espace.  L'année dernière, en février 2010, l’astronaute japonais Soichi Noguchi avait préparé ses propres sushis dans la station spatiale.  Il déclarait alors à Reuters:

«Nous avons eu une formation au Japon et j'ai formé à mon tour (mes collègues cosmonautes) aux sushis, et j'en confectionnerai quelques-uns là-haut.»

Cette année, Satoshi Furukawa va mettre cultiver son propre potager afin de tester pour les futurs astronautes les maraîchers spatiaux.

Il plaisante:

«Dans le module russe, nous allons faire pousser des tomates, car nous n’avons pas été autorisé à en manger non plus. Mais peut-être nous laisseront-ils faire une salade tomates-concombres.»

A la veille du décollage, ces astronautes doivent rester au Kazakhstan dans un isolement strict afin d’éviter leur exposition à l’infection et le développement d’une éventuelle intoxication alimentaire.

Sergei Volkov a cependant souligné:

«Pour être honnête, ce que je voudrais réellement, ce sont des frites.»

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