Monde

Les identités nationales dans la littérature

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The New York Times

«Vive la différence», titre, en français dans le texte, The New York Times. Partant d'une citation de Mark Twain assénant que, contrairement aux autres pays «il n'y a pas de tempérament américain», Ben Schott a parcouru la littérature à la recherche des «tempéraments» nationaux. Au travers des textes d'écrivains passionnés par la différence se dresse un portrait des généralités ou des clichés définissant les identités des nations européennes depuis quatre siècles.

Ainsi, on peut lire les observations de Thomas Wale, un Anglais du XVIIIe siècle. On y apprend que:

  • les Français ont des divertissements «délicats»
  • les amoureuses italiennes sont «méprisées et prisonnières»
  • les Espagnols sont «plutôt rustres et laids»
  • les Allemands ne s'amusent qu'en buvant
  • les Anglais se comportent comme des «esclaves» quand ils rendent un service.

Ben Schott est allé farfouiller dans des récits de voyages pour monter son ensemble de textes. En 1642, James Howel écrivait dans Instructions for the Forreine Travell:

«Il y avait un docteur espagnol qui pensait qu'au paradis on parlait espagnol, italien et français, que Dieu Tout-Puissant s'exprimait en espagnol, que le Tentateur persuadait en italien et qu'Adam avait demandé pardon en français.»

Moins mystique, voici un extrait de la Gazette de Montréal en 1932, où des généralisations graveleuses jaillit l'ironie politique:

«Un Français, un homme intelligent. Deux Français, une violente altercation. Trois Français, une relation amoureuse. [...] Un Américain, un ivrogne. Deux Américains, deux ivrognes. Trois Américains, la Prohibition.»

Photo: Man in a beret / meltwater via Flickr CC License by

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