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Quand la lutte anti-terroriste aide la sécurité routière

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur The Washington Post, Sécurité routière

La voiture qui refusera de démarrer si vous avez trop bu existera-t-elle un jour? Oui, sûrement. Et en partie grâce au 11-Septembre...

«Trop bourré? Votre voiture ne sera pas prête à faire un tour», titre The Washington Post, qui souligne de surcroît que c'est la technologie de l'antiterrorisme qui va aider la sécurité routière.

Les éthylotests anti-démarrage existent déjà, mais, là, les chercheurs veulent développer une méthode qui ne nécessitera pas d'action particulière du conducteur. Des capteurs installés dans la voiture qui permettront de vérifier le taux d'alcool et qui réagiront quasi-immédiatement pour empêcher la voiture de démarrer si la personne au volant a trop d'alcool dans le sang.

«Nous sommes à cinq-sept ans de pouvoir l'intégrer dans des voitures», a déclaré Robert Strassburger, vice-président pour la sécurité de l'Alliance of Automobile Manufacturers, un regroupement d'entreprises du monde automobile.

L'article du Washington Post relève que cette technologie est directement liée aux progrès réalisés dans le domaine de l'anti-terrorisme. En effet, ont été développées des techniques de détection de la moindre substance explosive potentiellement dangereuse.

«Si vous pouvez le faire avec des explosifs, vous devriez être en mesure de le faire avec n'importe quel type de détection, y compris l'alcool et des drogues», explique au Washington Post Richard Bloom, un expert anti-terrorisme qui préside le Conseil de sécurité de l'aviation civile et du Comité de gestion de la Transportation Research Board.

Les fans de Lindsay Lohan savent que qu'une technologie similaire existe déjà: la star a été condamnée à porter un bracelet anti-alcool qui fournit une estimation de l'alcoolémie grâce à la transpiration.

Mais ce bracelet n'effectue des contrôles que toutes les 30 minutes. Pour les voitures, «les chercheurs voudraient que cela ne prenne même pas un tiers de seconde», souligne The Washington Post.

En France, l'alcool est tenu pour responsable d'un tiers des accidents mortels, selon la Sécurité routière.

«Extrapolés à l'ensemble des accidents corporels 2009, on estime ainsi le nombre d'accidents corporels en présence du facteur alcool à 7.665 et le nombre d'accidents mortels à 1.171.»

Photo: No Drinking and Driving / Mike Kline via Flickr CC License by

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