François Hébel, directeur des rencontres d’Arles, l’annonce dans son édito: «C’est dans un esprit de découverte que les Rencontres d’Arles proposent en 2013 un parcours radicalement noir et blanc.» Paradoxe? Hébel rappelle que jusque dans les années 1980 la couleur a été regardée avec mépris, mais que la couleur prenant ses lettres de noblesse, «le noir disparaît presque totalement après 2000». Et il s’interroge: «Quelle place le noir et blanc occupe-t-il aujourd’hui?» C’est cette même question que reprennent en écho les expositions d’Arles. Le diaporama suivant, composé uniquement de photographies contemporaines, dessine des réponses. C.P.