«A moins de 18%, on meurt.»
Ces propos, rapportés par l'essayiste Jean Lacouture, ont été prononcés par François Mitterrand, alors président de la République, avant les législatives de 1993.
Le parti socialiste n’avait ensuite engrangé que 17,4% des voix. Un an plus tard, lors des élections européennes, il ne recueillait que 14,49% des suffrages, arrivant en deuxième position derrière l’alliance UDF-RPR.
Un plancher qu'il pourrait encore enfoncer à l'occasion du cru 2014: selon les estimations de trois instituts de sondages, il recueille 14,1% à 14,8% des voix et n'arrive donc qu'en troisième position, loin derrière le FN et l'UMP. C'est environ deux points de moins qu'en 2009, année où il avait pourtant déjà réalisé un très mauvais score, à 16,5%.